
Aldia Zoldyck
❝ J’ai mené une vie pleine de regrets. J’ai tué d’innombrables gens : des gens qui le méritaient... et d’autres qui ne le méritaient pas. Désormais, je ne peux que laver mon âme ternie et espérer enfin accepter mes fautes. C’est ce que mon vieil ami aurait voulu. ❞
— Aldia dans une simple introspection
Aldia Zoldyck, de son nom complet Aldia Mishima Manji Zoldyck (アルディア三島卍党ゾルディック, Arudia Mishima Manjitō Zorudikku) est l’homme à la tête des trois clans Mishima, Manji & Zoldyck.
Ancien assassin mondialement reconnu pour ses capacités et fervent explorateur, il s’est tourné vers les arts martiaux et des aspirations pacifistes suite aux événements ayant eu lieu lors de son voyage vers le Continent Caché. Surnommé le « Le plus grand guerrier de tous les temps », il est le créateur du Tamashīnokaihō (魂の解放) et le meilleur ami de Wang Jinrei, grand-maître du Shingen-ryu.

Sommaire
1. Apparence
2. Personnalité
3. Histoire
3.1 Enfance
3.4 Occultisme et improbable amitié
3.5 Premiers amours
3.6 Félicité fugace et nouveaux clans
3.8 Sombre résurrection et désespoir
4.1 Famille Zoldyck
4.2 Clan Mishima
4.3 Clan Manji
5. Équipement
7. Nen
7.2 Furie d’Enma
7.4 Nyoishou
7.6 Forme démoniaque
8. Notes
Apparence

Aldia Mishima Manji Zoldyck
Kanji
アルディア三島卍党ゾルディック
Rōmaji
Arudia Mishima Manjitō Zorudikku
Surnoms
Allain
La Terreur des gens respectables
Le plus grand guerrier de tous les temps
Le combattant légendaire
Démon de la Haine
La Tête des trois Clans
Profil
Genre

Masculin
Plus de 110 ans
Âge
Taille
219 cm (forme humaine)
235 cm (forme démoniaque)
Poids
130 kg
Style de combat
Tamashīnokaihō
Date de naissance
7 juillet
Couleur des yeux
Or/Noisettes (forme humaine)
Rouges (forme démoniaque)
Couleur des cheveux
Gris
Groupe sanguin
B
Statut général
Affiliations
Famille Zoldyck
Clan Mishima
Clan Manji
Occupation
Grand-maître
Anciennes occupations
Assassin
Explorateur
Affiliés
Abraham Zoldyck (Fils)
Enma Zoldyck (Belle-fille)
Erisiel Zoldyck (Petit-fils)
Haruka Zoldyck (Petite-fille)
Kurumi Zoldyck (Petite-fille)
Shino Zoldyck (Petit-fils)
Bozo Zoldyck (Petite-fille)
Membres du Clan Mishima (Descendants ou affiliés)
Membres du Clan Manji (Descendants ou affiliés)
Nen
Type
Capacités
Sublimation Incorporelle
Furie d’Enma
Projection Astrale
Nyoishou
Tourments Intérieurs
Aldia, un vieil homme à la carrure imposante, voire intimidante, se dresse fièrement à deux mètres dix-neuf,
dominant de sa stature la plupart de ceux qu'il rencontre. Malgré son âge avancé, sa musculature demeure impressionnante, témoignage de ses multiples entraînements.
Sa peau, d'un teint très foncé, se distingue nettement de celle de ses pairs. Dépourvu de cheveux sur le sommet de son crâne, il arbore cependant une longue chevelure grise qui cascade jusqu'au bas de son dos. Une barbe grisonnante, singulièrement taillée en deux pointes de chaque côté de son visage, s'élève jusqu'au-dessus de sa tête. Ses yeux, couleur noisette, scintillent d'éclats dorés sous la lumière, tandis que ses sourcils épais s'élèvent en deux pointes semblables à celles de sa barbe, lui conférant un regard à la fois sévère et pénétrant.
Ses mains et ses pieds, remarquablement grands, ajoutent à sa silhouette celle d'un géant.

La tenue de combat d'Aldia
Aldia porte principalement des vêtements et un pantalon en lambeaux sur le bas du corps. Ses tenues sont inspirées du bouddhisme vajrayāna, plus particulièrement des divinités Vidyaraja, faisant un lien direct avec son Hatsu et son histoire. Il porte un pagne avec des motifs mandala, principalement rouges, verts et jaunes, déchiré au niveau des genoux. Sous ce dernier, il porte un fundoshi blanc, le sous-vêtement traditionnel japponais pour les hommes. Autour de sa taille, une imposante ceinture magenta, rehaussée de bordures dorées, attire le regard. De larges tissus blancs sont noués par-dessus, flottant gracieusement autour de lui. Malgré son combat pieds nus et torse nu, il porte des bijoux, certains sertis de pierres de jade, notamment des bracelets et des anneaux en or ornant ses poignets, ses bras et ses chevilles, ainsi qu'un collier d'or magnifiquement ouvragé. Ces parures représentent à la fois des présents offerts par son ami Wang, ainsi que des héritages de sa famille et des personnes chères à son cœur.
Lorsqu'il n'est pas engagé dans un combat ou lors de ses sorties en public, Aldia revêt un kimono rouge aux reflets pourpres, toujours accompagné de ses précieux ornements. Ses getas traditionnelles noires, parées de lanières de la même teinte que les joyaux incrustés dans ses bijoux, complètent élégamment sa tenue. Il lui arrive également d'agrémenter son ensemble d'un parapluie en bois léger, dont le sommet est assorti à la couleur verte de ses accessoires, créant ainsi une harmonie parfaite.
Sous sa forme démoniaque, une aura violette l'entoure. Ses cheveux disparaissent, laissant apparaître des veines sinistres sur une peau aux teintes rutilantes. Une grande gueule béante, garnie de longues dents acérées, orne son ventre. De longs pics grisâtres, évoquant des os, jaillissent de son dos, de ses épaules et de ses poignets, tandis que ses doigts sont munis de longues griffes. Son pagne, plus ouvert et déchiré que sous son apparence humaine, ajoute à son apparence démoniaque et menaçante.
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Aldia portant un habit plus occasionnel
Personnalité
Ayant parcouru une existence exceptionnellement longue, probablement l'une des plus longues parmi les humains ayant foulé cette terre, Aldia a croisé une multitude de personnes aux caractères et idéaux divers, traversant une multitude d'événements et d'expériences qui ont façonné son caractère et sa pensée, entraînant une évolution constante de sa personnalité au fil des ans.
Dans sa jeunesse, Aldia était connu pour son esprit farouche et austère. Élevé au sein d'une famille notoirement cruelle et impitoyable, les traits émotionnels, charitables ou bienveillants étaient rares. Bien que par moments il remettait en question l'éducation et le comportement de ses parents ainsi que l'organisation globale de la famille Zoldyck, il repoussait rapidement ces pensées, adoptant une attitude pragmatique et peu émotive. Acceptant finalement les traditions régissant son éducation, il se résolut à devenir l'assassin prodige que ses parents désiraient, une fierté pour les Zoldyck.
À l'adolescence, Aldia était devenu le redoutable assassin tant désiré. D'un tempérament calme, réfléchi et réaliste, il faisait preuve du sang-froid typique des membres de sa famille, adoptant une vision de la vie plutôt rudimentaire. Dénué de sentiments ou de liens avec autrui, il commençait à ressentir la solitude et l'ennui, aspirant à explorer de nouveaux horizons pour trouver un sens à sa vie. C'est à cette époque qu'il se découvrit un intérêt pour les arts martiaux et le monde extérieur, révélant une curiosité jusqu'alors insoupçonnée, tardive en raison d'une enfance peu conventionnelle. De plus, il embrassa peu à peu les plaisirs de la vie, comme l'alcool ou les divertissements, adoptant une nature espiègle et appréciant les plaisanteries, malgré les normes strictes imposées par les Zoldyck.
Bien que son évolution ait été marquée par un élan positif et prolifique, les empreintes de son éducation n'ont jamais complètement disparu chez Aldia. L'association entre ses traits de pragmatisme, de violence et de cruauté hérités de son passé d'assassin, et les caractéristiques plus bienveillantes, ouvertes et franches qu'il a découvertes, a engendré en lui des sentiments de colère, d'impulsivité et de malveillance. Ces sentiments sont devenus les fondations de son art martial, entièrement orienté vers la destruction de ses adversaires. Pendant cette période,

Aldia tiraillé de l’intérieur par ses émotions conflictuelles
Aldia a été déchiré par ses deux facettes apparemment incompatibles, découvrant des émotions jusque-là inconnues : l'hésitation, le doute, l'incertitude.
Ce n'est qu'à sa rencontre avec Wang Jinrei que Aldia a pu se libérer de ces tourments intérieurs. Le grand maître du Shingen-ryu a exercé une influence inattendue sur son caractère, et Aldia est devenu de plus en plus pacifique et serein. Libéré du conflit entre ses deux côtés, il a laissé s'épanouir son côté bon, raisonné et modéré. Cette transformation s'est poursuivie pendant une décennie, avec diverses rencontres qui ont accentué cette influence, le détournant de la voie de l'assassinat et de la guerre.

Aldia entraînant un de ses descendants
Aujourd'hui, malgré ses remords pour ses actions passées après son voyage vers le Continent Caché, Aldia reste un homme tourmenté qui n'a pas renoncé à sa voie. D'une attitude posée, ouverte et pacifique, il ne semble pas animé par un désir excessif de pouvoir. Sage, il s'oppose aux conflits inutiles et œuvre pour la préservation de la paix. Regrettant ses erreurs, il tente de se racheter et met tout en œuvre pour préserver la paix, même au prix de sa propre famille ou de ses élèves s'il les juge dangereux. Bien qu'il se soit isolé pendant des décennies et ne connaisse pas tous ses descendants, Aldia éprouve un amour profond pour sa famille, se montrant
un grand-père aimant pour ses petits-fils et descendants, qu'il a formés dès leur plus jeune âge.
Pourtant, Aldia ressent une profonde haine envers lui-même, se jugeant responsable de ses actes et de ses fautes, même s'il ne peut pas toujours contrôler le Démon qui sommeille en lui. Il se méprise pour sa propre faiblesse, mais refuse toute aide, considérant ne pas en avoir le droit et craignant de répéter ses erreurs. Intérieurement torturé, il est hanté par une profonde culpabilité depuis son voyage vers le Continent Caché et les erreurs qu'il a commises. Malgré tout, une attitude espiègle, héritée de son amitié avec son meilleur ami, lui permet d'apprécier les moments de légèreté, bien que ses tourments intérieurs finissent toujours par reprendre le dessus.
De manière habituelle, Aldia se distingue par son ouverture d'esprit. Il apprécie la compagnie des autres et se montre particulièrement attentif à leurs problèmes et préoccupations. Cette attitude découle de son passé aux côtés de Wang et de plusieurs compagnes, relations qu'il chérissait malgré leur complexité. Malgré son qualificatif de "Démon de la Haine", Aldia possède un grand cœur et se révèle extrêmement patient, bienveillant et charitable envers autrui. Il ne porte pas de jugement hâtif et s'efforce sincèrement d'aider les autres à surmonter leurs tourments intérieurs. Néanmoins, bien qu'il soit clément et pacifiste, il reste réaliste et est prêt à se battre si la situation l'exige, que ce soit pour lui-même ou pour les autres. L'aspect le plus singulier d'Aldia est son refus catégorique de tuer : ayant ôté la vie trop de fois, c'est là son plus grand regret et son principe le plus immuable.
Sous sa forme démoniaque, lorsque l'esprit maléfique reprend le dessus, Aldia semble dépourvu de responsabilité pour ses actes néfastes, imputables au pouvoir qui le contrôle et le consume. Il est alors poussé à détruire toute forme de vie à proximité, agissant tel un instinct primal. Cette transformation est soulignée par son aspect inhumain et la manière dont il exprime sa violence. Malgré tout, il peut verser des larmes lorsqu'il assiste à la perte de son ami Wang Jinrei, témoignant de son combat intérieur et de sa conscience du danger qu'il représente.
Histoire
Enfance
Aldia vint au monde au cœur de Kururu Mountain, un volcan éteint dans la région de Dentora, en République de Padokia, comme l'avaient fait tous les Zoldyck avant lui, déjà un siècle auparavant. Son éducation fut façonnée par les règles strictes et les enseignements de la grande famille d'assassins, installée depuis plusieurs siècles sur cette montagne endormie.
Dès sa naissance, Aldia fut destiné à devenir un assassin d'élite, et il grandit dans un environnement austère et impitoyable, où les traditions anciennes dictaient l'apprentissage et l'éducation des jeunes prodiges de l'assassinat. Son enfance, loin d'être insouciante, fut en réalité une période à la fois simple et sombre : les émotions étaient proscrites, les contacts avec l'extérieur rares, et l'innocence de l'enfance n'était qu'un concept théorique. Aldia grandit dans une atmosphère dépourvue d'amour et d'affection, seuls laissant place à une profonde solitude qui le rongeait de l'intérieur, de manière insidieuse et silencieuse.
Dans ce climat rigoureux, Aldia devint un jeune garçon farouche et robuste, révélant des talents indéniables pour l'assassinat et des capacités physiques hors du commun. Il apprit les multiples techniques léguées par les Zoldyck de génération en génération, acquérant des compétences qui le démarquaient nettement de ses pairs. Toutefois, ses succès ne furent pas sans efforts, et les tâches qui lui étaient confiées exigèrent un travail acharné à la hauteur des exigences imposées.
Malgré l'interdiction des sentiments et des émotions, Aldia ne put s'empêcher d'en ressentir envers ses parents et les traditions qui le façonnaient, laissant en lui un sentiment de confusion et d'insatisfaction quant à son développement au sein de sa famille. L'attention particulière de ses parents à son égard, uniquement en tant qu'apprenti assassin et non en tant qu'enfant, accentua cet isolement psychologique qui marqua profondément son caractère. Cependant, sous l'influence familiale prégnante, Aldia étouffa ces pensées, poursuivant son apprentissage des arts de l'assassinat avec la ferme volonté de perpétuer l'héritage familial, malgré ses doutes et ses questionnements.
Ainsi, Aldia grandit en jeune pragmatique, peu enclin aux états d'âme et fidèle aux ordres parentaux. En exécutant les missions qui lui étaient confiées de manière directe et efficace, il embrassa pleinement la rigueur de la profession. Cependant, le manque d'attention portée à son bien-être psychologique commença à laisser des marques sur son esprit, bien qu'il restât imperméable à ces influences depuis sa naissance.
Nouveaux sentiments
Aldia traversa sa puberté de manière peu remarquable, poursuivant ses années d'adolescence dans la même lignée que sa jeunesse. Des années assez difficiles pour le jeune garçon, qui, comme celles les ayant précédées, furent rythmées par des missions incessantes, lui faisant faire des va-et-vient constants entre les différentes régions de l’ensemble des six continents formant le monde connu, sans que l’assassin puisse en profiter pour en apprendre plus sur lesdites régions, ainsi que les coutumes et les traditions encadrant chacune de ces dernières et les habitants les peuplant.
Les traces laissées par l’absence de ses parents commencèrent peu à peu à se faire ressentir par le jeune garçon, qui débutait à se remettre complètement en question. Non seulement à cause de ce vide important chez le développement d’un jeune homme, mais aussi par les effets latents de la puberté, et des nouveaux sentiments l’accompagnant. En effet, malgré son talent et sa réussite indéniables en tant qu’assassin reconnu par les clients du monde entier et par sa famille, c’est tout naturellement que son développement cérébral l'amena à faire des introspections encore jamais réalisées auparavant, dû à l’éducation stricte voire carcérale l’ayant régentée pendant sa croissance.
Suite à ces dernières, normalement prohibées, Aldia se laissa submerger par ses nouveaux sentiments, qui lui étaient encore inconnus à ce jour, et qui le laissèrent plus que perplexe, le plaçant dans une situation qui, pour la première fois de sa vie, paraissait plus scabreuse que celles dont il était continuellement placées lors de ses innombrables besognes déléguées par ses parents.
Malgré sa nature froide et sa vision initialement primitive de la vie, il ne put rester indifférent face à l'éclosion de pensées tumultueuses en lui. Pour la première fois, il décida de franchir le pas de la désobéissance et de s'engager dans le développement de ses idées inédites. Cette entreprise, bien que passionnante, fut semée d'embûches pour ce jeune homme encore inexpérimenté. Il eut du mal à concrétiser ces nouveaux sentiments qui le captivaient, prenant le temps nécessaire pour les cultiver et les nourrir.
Afin d'explorer ce tumulte intérieur, il continua ses missions d'assassinat, y puisant matière à réflexion et occasion d'étudier le monde qui l'entourait. Durant deux ans, sa curiosité insatiable le poussa à voyager à travers les continents, à rencontrer des personnes aux origines diverses et aux parcours variés. Ces échanges enrichissants éveillèrent en lui un sentiment de légèreté et d'insouciance, nourrissant son appétit pour la découverte. Malgré sa nature sérieuse et calme, il découvrit en lui une nouvelle facette, espiègle et frivole, appréciant les plaisirs simples de la vie.
Durant ses nombreuses pérégrinations, Aldia dut adopter une identité qui lui était propre, une identité qui deviendrait plus tard synonyme de terreur pour ses cibles. Bien que sa nature semblât initialement simple et pragmatique, largement influencée par l'éducation reçue de ses parents, le jeune assassin se révéla être un remarquable acteur, une qualité essentielle pour mener à bien des missions périlleuses, notamment celles requérant une infiltration des hautes sphères où le prestige social primait.
Aldia, homme à l'aura charmante et raffinée, ne rencontra aucune difficulté à incarner l'image d'un jeune noble distingué et volubile. Sous le nom doux d'Allain, sa présence fut vite remarquée par l'aristocratie pour sa grande amabilité et sa générosité. Mais cette façade séduisante masquait habilement sa véritable identité, celle d'un assassin redoutable. Par une ironie cruelle, il se servit de cette image enchanteresse pour accomplir avec succès ses missions visant des cibles de haut rang. C'est ainsi qu'il acquit le surnom redouté de « Terreur des gens respectables », une ombre insaisissable qui fit trembler les oligarques les mieux protégés et les plus influents. Doté de capacités exceptionnelles et terrifiantes, il réussit à atteindre ses objectifs malgré toutes les difficultés.
Sous l'identité d'Allain, personne ne soupçonnait sa double personnalité. Le Zoldyck profita de cette ignorance pour étendre son réseau et accroître son influence au sein de la société. Ces escapades personnelles lui permirent non seulement d'assouvir sa soif de connaissance sur le monde extérieur, mais également de tirer profit de ses compétences meurtrières pour servir ses desseins.
Après deux années remarquablement riches en connaissances générales, historiques et géographiques, ainsi qu'en expériences de vie variées, ce qui captiva particulièrement Aldia fut sa découverte des arts martiaux traditionnels et des philosophies de vie. Ces dernières résonnèrent profondément en lui, ébranlant les fondements mêmes de ses croyances. Confronté à des concepts en apparence contradictoires avec tout ce qu'il avait appris jusqu'alors, il ressentit le besoin impérieux d'explorer ces domaines pour apaiser les tourments intérieurs qui le consumaient.
Découvertes fructueuses
La recherche sur les deux notions qui l'avaient le plus captivé se révéla être une tâche bien plus ardue que prévu pour Aldia. Malgré son succès total et la confiance régnant entre lui et ses parents, ces derniers restaient vigilants quant aux changements éventuels dus à ses voyages et à son évolution. À sa grande frustration, ses parents, bien qu'ignorants des bouleversements intérieurs du jeune Aldia et de ses missions secrètes, continuaient à exercer une influence importante sur lui, entravant sa liberté de mouvement et ses recherches.
De plus, l'emprise de son éducation sur son esprit demeurait significative, suscitant en lui un conflit interne intense. Ses nouvelles découvertes et sentiments, bien que précieuses en connaissances, étaient en opposition avec les valeurs familiales traditionnelles, confrontant sa nature froide et fidèle aux traditions avec une facette plus libre et légère récemment éveillée. Ces conflits intérieurs le tourmentaient, laissant place à des sentiments inconnus. Cette fois, cependant, ces émotions ne favorisaient pas son épanouissement, car il fit l'expérience pour la première fois de la colère et de l'irritation, exacerbées par ses problèmes familiaux et internes, semant le doute et l'indécision chez le jeune homme.
Malheureusement, c'est sur ses sentiments et émotions qu'Aldia décida de rompre les liens qui le retenaient et le ralentissaient dans sa quête nouvelle. Après des décennies passées sous l'emprise de sa famille et des traditions qui l'avaient étouffé depuis sa naissance, les émotions qu'il avait refoulées par obéissance et une innocence propre à l'enfance atteignirent un point de rupture pour l'assassin renommé. Au cours d'une conversation éprouvante avec ses parents, portant sur ses missions répétitives et les nouveaux sentiments qui avaient émergé en lui après sa découverte du monde extérieur et sa puberté, Aldia atteignit un point de non-retour. Il eut l'impression définitive que tout lien affectif entre lui et ses parents était désormais impossible. Petit à petit, tel un barrage sur le point de céder, un sentiment d'animosité s'éveilla en lui. Quittant la pièce et la demeure principale, Aldia explosa.
Dominé par un ouragan d'impétuosité, Aldia libéra une aura bruyante, intense, et pure, qui fut ressentie par l'ensemble des habitants et intendants alentour. Abandonnant tout contrôle à sa colère et sa malveillance, il quitta le foyer familial en éliminant ceux qui tentèrent de l'arrêter, en vain. Dépourvu de toute clémence, il dévala la grande montagne Kururu, faisant couler le sang des misérables intendants qui espéraient le calmer ou le raisonner. Parmi eux, ses parents furent les derniers à tenter de l'en dissuader, non pas par la force, mais par la parole et le dialogue. Cette action plongea Aldia dans un mélange d'incrédulité et de rage, n'ayant jamais vu ses parents se soucier de lui sur le plan psychologique et émotionnel.
Cependant, ils s'y prirent bien trop tard : leur démarche était louable, et leurs intentions bonnes, mais le mal était déjà fait. Aldia laissa donc le domaine en flammes et en ruines, et décida de partir en voyage, vagabondant librement à travers les continents qu'il avait déjà pu visiter auparavant. Toujours à la recherche de sa propre personne et des connaissances qui pourraient l'éclairer à l'égard des arts martiaux et de la philosophie, il entreprit ce périple en quête de réponses.

Le domaine Zoldyck noyé par une mer de flammes
Très rapidement et avec une aisance déconcertante, Aldia parcourut l'intégralité de la République de Padokia et celle de Mimbo, deux entités contiguës et majeures sur le continent. Au cours de ce voyage particulier, en contraste avec les deux années précédant sa fugue, l'ancien assassin fut animé par le désir ardent de comprendre les arts martiaux et les différentes philosophies de vie répandues à travers le monde connu. Il saisit l'opportunité de ces découvertes pour jeter les bases de son propre art martial, caractérisé par son efficacité et sa praticité, basé sur des techniques de coups létaux, de projections, et de soumissions, exécutées avec une précision et une vigueur frénétique.
Néanmoins, ces fondations étaient inévitablement altérées par les événements tumultueux qui avaient précédé son évasion, et la nature violente de ses actes se reflétait dans les techniques et les coups qui formaient les bases de son art. Malgré son développement efficace, cet art demeurait sans nom, attribut singulier de son créateur. Aldia divisait ses journées en deux parties distinctes : le début de la journée était consacré à la découverte des coutumes locales et des traditions des régions qu'il visitait, tandis que la fin de la journée était dédiée à l'entraînement et au perfectionnement de son art martial et des techniques qui le composaient. Grâce à cette discipline rigoureuse, le Zoldyck progressait à une vitesse remarquable, non seulement sur le plan intellectuel et culturel, mais aussi sur le plan physique et martial.
Malgré ses efforts pour apaiser ses tourments intérieurs au cours de son voyage spirituel, l'assassin vieillissant restait tourmenté par ses sentiments conflictuels. Bien que cette quête lui ait permis de calmer ses impulsions et de clarifier ses pensées, il se heurtait toujours à des limites concernant son art martial et sa philosophie de vie. Désespéré par ces chaînes immatérielles qui entravaient sa progression, il décida de poursuivre son voyage vers la terre la plus proche du continent abritant les deux Républiques, le Jappon. Là-bas, il fut frappé par une culture et une philosophie qui le laissèrent sans voix. Bien que le choc des mœurs ait été rude pour Aldia, il eut le pressentiment que les réponses à ses tourments intérieurs se trouvaient sur cette terre. Ce qu'il n'avait pas pu prévoir, cependant, fut sa rencontre avec une personne qui deviendrait son libérateur, son compagnon et son meilleur ami.
Occultisme et improbable amitié
Les premiers pas d'Aldia au Jappon furent tout simplement magiques. Bien qu'il eût visité de nombreux pays et contrées, découvrant des faunes et des flores florissantes et bigarrées, c'était la première fois qu'il mettait les pieds sur cet archipel pourtant si proche de sa terre natale. Malgré le manque d'avancée technologique que l'on pourrait observer, par exemple, dans l'Empire de Sahelta, cet ensemble d'îles indéniablement isolé du reste du monde possédait une aura unique, une atmosphère mystique que même Aldia, pourtant habitué aux voyages, n'avait jamais ressentie avec une telle intensité. Son arrivée fut assez sobre, se déroulant par le seul port disponible du Jappon, qui servait de liaison entre cette agglomération d'îles isolées et le reste du monde, accentuant ainsi le caractère solitaire de l'archipel. Lorsqu'il mit pied à terre, il fut accueilli par une population parlant un langage exotique et portant une philosophie particulière, qui allait devenir, sans qu'il le sache encore, les nouvelles fondations de sa propre vision de la vie et de son art martial.
Une philosophie qui le frappa directement, résonnant avec ses propres conflits intérieurs et apportant une nouvelle perspective sur les défis que l'on peut rencontrer, notamment face aux vicissitudes de la vie.

Le Mont Kongo, entouré par la nature et le Temple Senpou
Son premier véritable contact avec cette doctrine eut lieu au sommet d'une montagne réputée du Jappon, connue des habitants sous le nom de Mont Kongo. Selon le folklore régional, un temple isolé du reste du pays et de ses habitants se dressait au sommet de cette montagne. On disait que des moines, adoptant un mode de vie ascétique et austère, y consacraient l'intégralité de leur existence, focalisés sur leurs tâches assignées et leur méditation, dans le but d'atteindre le pinacle de leur esprit. Aldia décida de vérifier par lui-même la véracité de ces récits, et entama l'ascension du Mont Kongo.
Dès les premières centaines de mètres parcourues, tout signe de vie humaine disparut, laissant Aldia seul à arpenter les hauteurs colorées de la montagne. Un mélange de couleurs vives créait un véritable spectacle visuel, enchantant les rares aventuriers assez courageux pour gravir les sinuosités des éminences solitaires de la région. Des créatures uniques et des fleurs exotiques s'ajoutaient à cette scène féérique, laissant Aldia émerveillé par ce tableau naturel inattendu. Après plusieurs heures d'ascension, il découvrit enfin ce qu'il recherchait tant : une agglomération de pagodes perchées au sommet du Mont Kongo, baptisée Temple Senpou.
Détonnant du paysage environnant, le Temple Senpou était conforme aux récits : éloigné du reste du monde, il dégageait une atmosphère de solitude indéniable. Malgré les ravages du temps, les constructions se tenaient fièrement debout, seules quelques marques du passé visibles à travers la couleur ternie du bois et la végétation reprenant lentement ses droits, formant une couche supplémentaire autour des bâtiments. Aldia, arrivé au pied des escaliers menant aux divers sanctuaires du Temple Senpou, rencontra les moines des légendes, effectuant leur ronde quotidienne en priant, leurs

La statue chryséléphantine parant le couloir principal
chapelets fermement tenus entre leurs mains.
Ouvrant les portes du temple principal, Aldia se retrouva face à une structure absolument sublime : une statue chryséléphantine ornait l'entièreté de la salle. Une dizaine de moines, assis en tailleur, semblaient figés, présentant une ascèse extrême qui préservait leur corps de la putréfaction. S'approchant de la statue principale, dressée au milieu de la pièce, il découvrit cinq tomes parfaitement ordonnés sur un autel simple. Ces ouvrages
renfermaient l'intégralité des textes sacrés, magnifiquement retranscrits à la main, ainsi que des explications sur la voie à suivre pour manifester sa foi et renforcer sa pratique de la méditation.
Il était expliqué que les moines de ce temple avaient choisi de s'isoler du reste du monde afin de se consacrer entièrement à la pratique de leurs croyances, dans le but d'atteindre un stade supérieur de réalisation spirituelle. Ces pratiques culminaient avec la dernière étape, le Sokushinbutsu, une auto-momification entreprise par le dévot avant sa mort. Les moines préparaient leur propre corps sur plusieurs années grâce à un régime alimentaire strict. Cela incluait notamment l'absence de céréales, une alimentation très restreinte à base d'écorce et de baies, puis l'ingestion d'une infusion à base de laque pour induire des vomissements, éliminer l'eau du corps et rendre celui-ci imputrescible.
Dévorant les cinq ouvrages en un rien de temps, Aldia demeura dans un premier temps partagé entre la compréhension, l'indignation et la curiosité. Pour lui, élevé dans un tout autre état d'esprit depuis sa naissance, une telle démarche de mutilation corporelle et spirituelle sans raison apparente semblait relever de la folie. Néanmoins, une part de lui-même, influencée par ses nombreuses découvertes et un esprit ouvert et compréhensif, lui permit de rester assez souple pour ne pas complètement rejeter ce qu'il venait de découvrir. Grâce au travail conséquent, presque insensé, des moines du Temple, il avait pu en apprendre davantage sur leur philosophie, sur les différentes croyances répandues non seulement au Jappon, mais aussi dans le reste du monde. De même, il avait exploré la méditation et la volonté de comprendre son for intérieur et les sentiments qui s'y abritaient.

La clochette pouvant calmer l'âme
Satisfait de sa lecture, Aldia replaça avec une délicatesse singulière les volumes sur l'autel, remarquant une cloche de petite taille juste au-dessus de leur emplacement. Selon les écrits des tomes, cette dernière avait la faculté de calmer l'âme de celui qui la faisait tintinnabuler avec la volonté d'évoluer. Le prenant par la poignée de sa main droite, il la plaça devant son buste, ferma les yeux et se concentra, la faisant soigneusement carillonner à travers le hall du sanctuaire.
Après une dizaine de secondes qui semblaient être des heures, le Zoldyck reposa la cloche sur l'autel, puis quitta le temple, complètement silencieux. Le grelot avait eu l'effet escompté, et il repartit du sanctuaire avec une satisfaction et un sentiment de légèreté qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, rejoignant les parties plus peuplées de l'île. À vrai dire, il ne parla de son expédition au Temple Senpou à personne, décidant de commencer à méditer chaque soir, avec la volonté de retrouver le sentiment qu'il avait pu obtenir suite au son de la clochette. Par la même occasion, il se mit en route pour en apprendre davantage sur les arts martiaux du pays.
En effet, le Jappon avait la réputation d'abriter une quantité phénoménale de maîtres et d'arts martiaux différents, lui valant le surnom de « Graal des combattants ». Se montrant à la hauteur d'un tel titre, il rencontra de nombreux grands maîtres dans leurs propres dojos, ressentant pour la première fois une admiration totale pour ces individus qui avaient dédié leur vie à leur art, aspirant lui-même à perfectionner le sien et à s'épanouir à travers lui. Cependant, il ne put qu'observer leurs cours et leurs techniques de manière discrète, car malgré sa grande ferveur et sa volonté inébranlable d'apprendre, Aldia essuya le refus de chaque école qu'il tentait d'intégrer, sans vraiment comprendre les raisons de ces refus. La plupart du temps, les maîtres invoquaient le statut d'inconnu d'Aldia, ou affirmaient que son cœur n'était pas encore prêt à recevoir leur enseignement et à être admis dans leur école.
Cet épisode le plongea dans une profonde détresse : celui qui avait tout abandonné pour se consacrer aux arts martiaux et à la philosophie qui les sous-tendait ne trouvait pas de personne avec qui partager sa passion et son amour du combat. Pendant plusieurs semaines, il demeura dans un état de doute et d'abattement, allant jusqu'à envisager d'abandonner son propre art martial pour se tourner vers les enseignements traditionnels de sa famille, persuadé que son passé et ses actes lors de sa fuite lui valaient le rejet des dojos. Cependant, un maître croisé sur son chemin, malgré son refus, lui indiqua de se rendre dans un temple abandonné, situé dans une région en apparence délaissée. Cette recommandation inhabituelle laissa Aldia perplexe, mais le fait de ne pas avoir d'autres options le poussa à suivre le conseil et à se rendre sur les lieux indiqués.
À son arrivée, Aldia fut accueilli par deux statues jumelles d'une taille imposante, trônant majestueusement devant l'entrée du temple abandonné. Ces sculptures représentaient visiblement des divinités japonaises de la colère et de la justice. Franchissant le seuil gardé par ces figures de pierre, il pénétra dans le temple délabré, qui semblait être désert à première vue. Cependant, une présence se fit immédiatement sentir à l'intérieur, émanant d'une personne qui, à sa grande surprise, ne cherchait pas à la dissimuler. Au contraire, une aura puissante et limpide se

Les deux statues entourant le temple abandonné
dégageait de cette figure, perceptible même pour ceux qui ne maîtrisaient pas le Nen, ce qui donna à l'ancien assassin un moment de pause.
Prenant son courage à deux mains, Aldia décida de braver les portes du temple et d'y entrer, restant médusé devant la personne qui dégageait une telle aura. À l'intérieur, le temple était étonnamment propre et bien entretenu. Sobrement décoré, il était parsemé de statues représentant les principes de la philosophie du Jappon, en relation directe avec celles se trouvant à l'extérieur. Cependant, les murs étaient marqués de traces, de coupures et de coups en tout genre, entourant une salle remplie de mannequins de bois et de troncs aux formes variées, tous dans un état déplorable.

L'apparition du grand-maître du Shingen-ryu, Wang Jinrei
Au milieu de ce spectacle manifeste d'un entraînement sévère mais juste, se tenait un vieil homme au dos courbé, à la chevelure et à la barbe blanches, et à la peau fripée, témoignage irréfutable de son âge avancé. Vêtu de manière traditionnelle japonaise, sa veste blanche était ornée de nombreux symboles japonais dorés ainsi que de petits nuages verts. Sur son dos, un symbole plus imposant en forme de cercle était visible, et les extrémités de son vêtement formaient une bande marron où étaient brodés des symboles dorés et rouges. Son pantalon reprenait exactement les mêmes couleurs, extrémités et symboles que la veste. Il tombait sur une paire de chaussures de Wudang noires. Nouée à sa taille,
toujours par-dessus la veste, une ceinture jaune et noire indiquait son rang. Sur sa tête, le vieillard était coiffé d'un chapeau japonais traditionnel de couleur marron, orné de symboles dorés, avec deux lanières cousues sur l'arrière du couvre-chef.
Dans une posture simple de méditation, assis sur un tatami défraîchi mais empreint d'une sérénité intemporelle, se tenait cet homme d'âge avancé, dont l'apparence semblait témoigner des épreuves du temps. Et pourtant, c'était ce vieil homme, a priori diminué, qui dégageait une aura qui mettait tous les sens du Zoldyck en alerte. À l'entrée d'Aldia dans la pièce, cet individu tourna son regard, et les présentations s'en suivirent. Il se nommait Wang Jinrei, le maître vénérable de l'école Shingen-ryu, une institution renommée dans l'univers des arts martiaux. Pour Aldia, cette révélation fut à la fois stupéfiante et réconfortante. Après avoir ardemment cherché un guide pour l'initier aux mystères des arts du combat et nourrir son propre développement, il se tenait désormais face à l'un des plus éminents maîtres de cet art ancestral.
Au fil de la journée, Aldia et Wang engagèrent des discussions passionnantes, explorant un éventail de sujets divers. Aldia exposa sa raison de visite et son désir ardent d'acquérir les enseignements de Wang afin de parfaire son art martial, tandis que ce dernier, en toute humilité, partagea succinctement son parcours et les motivations qui l'avaient conduit à s'isoler en ce lieu. Rapidement, une connexion profonde s'établit entre les deux hommes, nourrie par leurs passions communes. Il était naturel, dès lors, qu'ils décident de poursuivre leur cheminement ensemble. Avec bienveillance, Wang consentit à devenir le mentor d'Aldia, s'engageant non seulement à l'aider à perfectionner son art martial, mais aussi à cultiver son potentiel en matière de Nen.
Aldia possédait déjà une maîtrise impressionnante du Nen, démontrant un Zetsu remarquable et une compréhension approfondie des principes fondamentaux et avancés. Cependant, sous la tutelle de Wang, il s'engagea dans un entraînement visant à développer une nouvelle facette de son Nen : le Nen des flammes. Contrairement aux idées préconçues, le Nen des flammes revêtait une importance cruciale dans la discipline de soi et la méditation, jouant un rôle essentiel dans la régulation de l'aura et de l'esprit. Le Shingen-ryu, quant à lui, était renommé pour son approche holistique, visant à former à la fois le corps et l'esprit. En effet, cette école d'arts martiaux enseignait secrètement les subtilités du contrôle du Nen aux individus considérés comme dignes et prêts à recevoir de telles connaissances.
Ce qui véritablement importa pour Aldia fut l'influence positive de Wang sur son esprit et ses pensées. La présence de ce dernier lui permit d'accepter ses faiblesses et de se libérer des chaînes immatérielles qui, par la suite, deviendront les fondements de son Hatsu. Malgré la différence d'âge et de statut, Wang et Aldia développèrent une amitié étroite, se soutenant mutuellement et partageant les joies simples de la vie. Wang partageait avec Aldia des récits et des anecdotes de sa propre vie, expliquant son choix de s'isoler pour se consacrer à son art, qu'il jugeait alors incomplet et insuffisant. C'est ainsi qu'il avait reformulé sa propre version, le Xin Yi Liu He Quan, trouvant une passion similaire chez Aldia, ce qui le poussa à l'accepter comme son élève. Pour l'ancien assassin, ces récits étaient une source d'inspiration, renforçant sa détermination à poursuivre le même chemin et à perfectionner son propre art martial.
Pendant de nombreuses décennies, les deux compagnons poursuivirent leur entraînement, échangeant des histoires et des boissons, un rituel qui eut pour effet d'apaiser et de mûrir Aldia, ce qui le comblait de bonheur. Derrière son apparence stoïque et impassible, Wang se révélait être un homme doté d'un esprit espiègle et enfantin, réveillant le côté facétieux d'Aldia. Les deux hommes partageaient une complicité évidente, se lançant mutuellement des taquineries et des plaisanteries, se divertissant avec leurs farces et leurs jeux. De manière quelque peu ironique, tandis que les années passaient, Wang semblait rester inchangé, immuable face au temps, tandis qu'Aldia mûrissait progressivement, reflétant ses nouvelles aspirations pacifiques. Malgré leurs progrès impressionnants dans les arts martiaux et les techniques de combat, des idées pacifistes germaient en Aldia, indubitablement influencées par Wang et le bonheur que leur amitié lui procurait.
Pour la première fois de sa vie, Aldia avait trouvé un véritable égal : un ami, un maître, un rival. Les nouveaux sentiments qui avaient éclos en lui l'avaient poussé à abandonner la voie de l'assassinat et du conflit. Il désirait désormais partager la joie qu'il ressentait en présence de son meilleur ami. Sous l'impulsion de son compagnon le plus proche, il prit la décision de retourner au domaine Zoldyck pour confronter ses parents et enterrer la hache de guerre une fois pour toutes. Son objectif était de racheter ses fautes et de répondre à ses parents par le dialogue, répondant ainsi à leur proposition de discuter faite il y a plusieurs décennies.
Premiers amours
Après des décennies d'absence sans le moindre contact familial, le retour d'Aldia au domaine Zoldyck fut une surprise pour toute la maisonnée, des membres de la famille aux intendants. Pourtant, ils l'accueillirent à bras ouverts, percevant ses bonnes intentions et sa nouvelle force avec bienveillance. Malgré les tourments passés, la propriété avait été restaurée à la perfection, aucune cicatrice des flammes qui avaient jadis dévoré le domaine et la forêt environnante n'était visible.
Rejoignant ses parents dans la demeure principale, Aldia put échanger longuement avec eux, relatant son périple et les péripéties survenues lors de son séjour au Japon, ainsi que sa rencontre avec Wang. À sa grande surprise, ses parents n'exprimèrent ni irritation ni indignation face à ces récits, ayant tiré des leçons de leurs propres erreurs et compris les aspirations de leur fils.
À leur tour, ils lui exposèrent les nombreux bouleversements survenus au sein de la famille et des traditions pendant son absence. Ils révélaient avoir décidé de rompre avec les anciennes coutumes qu'ils estimaient trop rigides, tout en aspirant à préserver leur héritage d'assassins, mais avec une approche plus indulgente et compréhensive envers les générations futures. De surcroît, le poids des ans se faisait sentir, et Aldia était naturellement désigné comme l'héritier légitime du chef de famille. Surpris mais non rebuté, il accepta ces responsabilités et consentit à un mariage arrangé par ses parents. La femme choisie était réputée pour ses liens avec une autre famille influente du continent, ainsi que pour ses aptitudes remarquables.
C'est à la suite de cette décision conservatrice qu'Aldia fit la connaissance d'Aya, une femme à peine plus jeune que lui, arborant une élégance naturelle et un visage délicat, qui devint rapidement son épouse. Les premiers instants furent quelque peu délicats pour Aldia : malgré ses longues années d'expérience auprès du sexe opposé, c'était la première fois qu'il entrait en relation avec une compagne sans intérêt financier, et la précipitation de leur union le laissa quelque peu décontenancé. Aya, de son côté, éprouva une légère gêne, bien que moins marquée, étant poussée par ses parents à incarner l'épouse modèle, conforme aux traditions familiales.

Aya rencontrant pour la première fois son époux
Les premiers mois se résument à des échanges brefs et simples, mais peu à peu, les deux époux se rapprochent, découvrant des qualités et des vertus insoupçonnées chez l'autre. À leur grande surprise, ils partagent des passions communes, notamment pour l'alcool et le shōgi, qui leur permettent de passer du temps ensemble et de se comprendre mutuellement. De cette complicité naît un amour timide mais authentique entre les deux conjoints.
Après plusieurs années à explorer les méandres de l'idylle et des expériences romantiques, Aldia et Aya accueillirent plusieurs enfants. À la manière des Zoldyck pour la première fois, ils éduquèrent leurs progénitures avec affection et compréhension, tout en restant fermes et rigoureux dans leurs enseignements et leurs apprentissages. Le nouveau rôle de père, fraîchement endossé par Aldia, le plongea une fois de plus dans une situation délicate. Cependant, il décida de faire face avec courage et détermination, désireux d'éviter de reproduire les mêmes erreurs que celles commises par ses propres parents envers lui. Ce fut l'occasion pour lui d'explorer de nouveaux horizons et de relâcher quelque peu son entraînement et sa maîtrise des arts martiaux, temporairement, afin de se concentrer pleinement sur les nouvelles responsabilités qui découlaient naturellement de son rôle de géniteur.
Paradoxalement, Aldia n'était ni gêné ni ennuyé par cette nouvelle réalité ; au contraire, il était heureux de découvrir des aspects inédits de la vie et d'expérimenter de nouvelles situations. Il conviait fréquemment son ami Wang au domaine Zoldyck pour lui confier ses préoccupations et partager les connaissances nouvellement acquises, tout en se laissant volontiers taquiner par son meilleur ami. Ces années furent une parenthèse de calme et de répit dont Aldia savoura chaque instant. Il décida alors d'explorer davantage les possibilités qui s'offraient à lui en élargissant son cercle de connaissances. Rencontrant d'autres maîtres ou amateurs d'alcool, ainsi que des membres d'autres familles influentes, il réussit à tisser des liens solides et à se constituer un cercle d'amis fidèles, tant parmi les élites que parmi ceux qu'il connaissait sous son identité d'Allain. Cependant, le plus surprenant fut l'émergence de sentiments amoureux pour d'autres femmes que Aya.
En effet, bien que son amour pour Aya soit demeuré inchangé au fil des années, Aldia se trouva séduit par des femmes dont les vertus et les qualités rivalisaient avec celles de son épouse. De plus, l'éducation d'Aya ne voyait aucun inconvénient aux affections que pouvait porter Aldia envers d'autres membres du sexe féminin, ce qui le plongea dans une situation délicate, partagé entre le désir de suivre ses sentiments légitimes et acceptés, et le sentiment de culpabilité de trahir d'une certaine manière sa fidélité envers Aya. Néanmoins, après de nombreuses discussions avec son épouse et les conseils éclairés de ses amis proches, il décida de donner libre cours à ses sentiments personnels et de poursuivre ses relations avec les femmes qui avaient capturé son cœur. Ce choix se révéla être une décision merveilleuse, rendant Aldia encore plus heureux qu'auparavant, sans rencontrer de problèmes majeurs et lui permettant de découvrir d'autres cultures en même temps.
Félicité fugace et nouveaux clans
Au fil des années qui suivirent, Aldia fut saisi d'une euphorie singulière et d'un bien-être qui le débarrassa de tout souci, qu'il soit d'une importance capitale ou futile. Entouré d'amis fidèles, de femmes aimantes et compréhensives, ainsi que d'enfants qu'il chérissait de tout son être, il ne doutait pas un instant de vivre les plus belles années de sa vie. C'était une époque baignée dans une sérénité réconfortante, l'enveloppant dans un état de félicité qu'il découvrait pour la première fois. Il avait souvent entendu parler d'une extase que les hommes pouvaient ressentir en atteignant le bonheur, lors de ses multiples voyages et escapades interdites, mais il n'y avait jamais vraiment prêté attention. Il avait considéré ces récits comme des fadaises ou des mystifications d'une joie éphémère, comme celle que l'on éprouve après une victoire dans un jeu ou la réussite d'un projet qui nous tient à cœur.
Cependant, il ne pouvait plus entretenir ces doutes, car il vivait précisément l'extase qu'il avait entendue décrire. Affranchi de tout fardeau, il se consacra pleinement au développement de son art martial et à l'élaboration de sa propre philosophie de vie, avec l'aide constante et bienveillante de son ami désormais égal, Wang, dont les conseils et la bonne humeur étaient d'un précieux secours.
Par ailleurs, ses relations amoureuses ne sombrèrent pas dans la monotonie. Il trouva une joie accrue à constater que sa décision de partager son amour avec d'autres femmes, notamment Anjo, une compagne originaire de York Shin City, dont l'ouïe surprenante dépassait même les standards Zoldyck, ainsi que Rachel, une dame à la chevelure blonde au tempérament bien trempé, malgré ses airs espiègles et railleurs, semblait être le bon choix.
Il convient également de mentionner Yumi, une jeune femme joueuse et remarquablement versatile, aux traits presque félins et à l'humeur changeante, douée d'une capacité particulière à se lier d'amitié avec quiconque croisait son chemin. Parmi les personnes qui lui étaient proches, on compte également des amis fidèles tels que Vilhelm et Vetur, deux stratèges originaires d'une nation aux coutumes strictes, renommée pour l'honneur et la loyauté inébranlables de ses habitants. Ces deux hommes devinrent par la suite célèbres en tant qu'écrivains pour leur ouvrage intitulé Un boulet contre deux, et prodiguaient à Aldia des conseils précieux dans ses moments de doute.
Lorsqu'il prit pour concubine une femme originaire d'Ashina, une région du Japon qu'il n'avait pas eu l'occasion de visiter durant son entraînement, Aldia fit la rencontre du chef de cette contrée, un homme surnommé Isshin, réputé pour sa maîtrise inégalée de l'art de l'épée. Les deux chefs de clan devinrent rapidement amis, leurs caractères et leurs idéaux étant en parfaite harmonie, et ils passèrent de nombreuses soirées à échanger leurs récits autour de verres d'alcool et de jeux en tous genres.

La cour extérieure du dojo, Kururu Mountain visible au loin
Pendant ces années d'extase pure, Aldia prit la décision de commencer à former certains de ses descendants ainsi que des individus qu'il estimait dignes à son art martial. Il leur enseigna les fondements du combat et de sa philosophie, dans le souci de préserver la pureté et l'intégrité de son art, en veillant à ce qu'il ne soit pas souillé par des personnes aux intentions malveillantes. Ainsi, il prit l'initiative de créer son propre dojo, offrant ainsi un lieu où il pourrait à la fois continuer à instruire ses élèves et perfectionner son propre art martial.
De plus, les diverses relations qu'il entretenait avec ses amantes le conduisirent à former différents clans afin d'instaurer de l'ordre au sein de sa famille en expansion constante. C'est ainsi qu'il prit la décision de diviser ses descendants en trois clans distincts, offrant ainsi à leurs membres la possibilité de suivre la voie qu'il souhaitait sans être soumis aux mêmes défis qu'Aldia avait dû affronter. Chaque clan était régi par des règles distinctes, influencées à la fois par la matrone gouvernante et par Aldia lui-même, qui s'efforçaient de créer des environnements propices à un développement sain et à une croissance favorable pour leurs descendants.
Malgré l'excellente évolution de son art martial, Aldia ne parvint jamais à lui donner un nom spécifique. Il se contenta de développer son contenu et de se concentrer sur la formation de ses élèves, les tenant chers à son cœur et les éduquant non seulement dans le domaine du combat, mais également sur le plan de leur éducation et de leurs connaissances personnelles. Son objectif était de leur fournir le plus grand nombre possible d'outils pour qu'ils puissent façonner leur propre avenir avec un esprit critique aiguisé.
Cette période de bonheur et de tranquillité s'étendit sur plusieurs décennies, et Aldia devint un homme âgé, accueillant naturellement le rôle de grand-père avec une joie infinie. Il se réjouissait de voir ses enfants et descendants réussir dans leur vie et concrétiser leurs projets. Malgré des relations parfois difficiles avec certains membres des différents clans, il considérait ces conflits comme un mal nécessaire. Pour lui, il était tout à fait naturel que des différends surgissent parmi les adhérents, compte tenu du nombre conséquent de membres au sein de sa famille élargie.
Néanmoins, malgré ces tensions internes, la formation des trois clans se déroula sans heurts majeurs, malgré quelques complications avec certaines de ses compagnes. Parallèlement, au cours de ces années glorieuses, Aldia croisa la route de nombreux Hunters : des individus explorant l'inconnu et poursuivant divers objectifs, mais tous animés par une avidité et une curiosité insatiables, ce qui lui rappela ses propres jeunes années.
En réalité, bien que l'Association Hunter ait été influente depuis sa naissance, Aldia n'avait jamais manifesté d'intérêt particulier pour cette organisation, trop absorbé par ses propres aspirations. Cependant, la tranquillité instaurée par ces années de sérénité l'incita à s'intéresser davantage à cette association renommée, ainsi qu'à ses membres. En conséquence, il se lia rapidement d'amitié avec de nombreux Hunters, notamment avec le président de l'époque, dont le sérieux et l'assiduité plaisaient énormément à Aldia, contrastant avec la plupart des personnes âgées qu'il avait rencontrées jusque-là.
Entouré de ses amis fidèles et de sa famille aimante, Aldia continua à parfaire son art et à entraîner ses élèves, convaincu qu'il approchait de l'apogée de son art et de sa forme. Tout semblait aller pour le mieux, et il ne pouvait imaginer que le bonheur qu'il éprouvait était sur le point de prendre fin.
Voyage vers l'inconnu
Maintenant un homme âgé, Aldia poursuivait son chemin en s'efforçant de mener à bien ses projets du mieux qu'il le pouvait. Un jour, Wang vint le rejoindre dans sa demeure pour lui parler d'une affaire importante, selon ses dires. Invitant aussitôt son ami à l'intérieur pour l'écouter, le grand maître du Shingen-ryu lui révéla qu'il avait découvert dans un temple au Japon des écrits datant du siècle passé. Ces textes faisaient état d'une terre jusqu'alors inconnue, située aux confins du monde exploré.

Wang racontant sa découverte à Aldia, ce dernier excité par de telles nouvelles
Il était écrit que le monde tel qu'ils le connaissaient n'était en réalité qu'une infime partie du globe, et que les régions qu'ils avaient explorées se trouvaient au cœur d'une mer, entourées de terres encore inexplorées.
Stupéfaits mais excités par de telles révélations, Aldia demanda à Wang de lui apporter ces écrits afin qu'il puisse vérifier leur contenu et leur authenticité de ses propres yeux. Après plusieurs heures d'inspection minutieuse, il n'eut plus aucun doute sur l'authenticité de ces documents. Décidant de discuter de cette découverte avec les plus grands Hunters et ses amis les plus proches, ils réalisèrent l'importance capitale de cette nouvelle terre. La connaissance de l'existence d'une telle terre pouvait bouleverser l'équilibre établi des continents connus. Ils décidèrent alors de garder secrète cette découverte, convaincus qu'elle était aussi fascinante que potentiellement dangereuse.
Cependant, les Hunters, fidèles à leurs principes et à leur soif d'aventure, désirèrent vérifier par eux-mêmes l'existence de cette nouvelle terre. Ils invitèrent donc ceux qui avaient entendu parler de ce Continent Caché à se joindre à eux pour explorer cette contrée pour la première fois. Galvanisé par son ami proche et animé par sa propre quête de dépassement, Aldia décida avec Wang d'accepter cette proposition des Hunters. Ensemble, ils se préparèrent à partir en voyage vers ce nouveau continent.
Pour concrétiser leur projet, ils entreprirent la construction d'un nouveau navire, suffisamment spacieux pour accueillir tout l'équipage ainsi que leurs provisions, mais également assez agile pour être mobile et efficace. Le groupe d'aventuriers était relativement restreint en nombre, mais compensait cette modération par la qualité exceptionnelle de ses membres. Tous étaient des Hunters d'élite, des maîtres du Nen ou des érudits et stratèges renommés.
Après quelques mois de préparation intensive, ils durent annoncer à leurs proches la raison de leur départ, ainsi que la possibilité de ne jamais revenir. Certains versèrent des larmes, tandis que d'autres acceptèrent la décision de leurs compagnons avec résignation. Après avoir échangé des adieux émouvants, l'équipage largua les amarres, prêt à affronter l'inconnu qui les attendait.

Les terres sauvages du Continent Caché, hostiles et incompatibles avec la vie humaine
L'équipage, se préparant pour une expédition vers un continent caché, avait méticuleusement chargé leur navire de vivres et provisions variées, allant des conserves de viande et de fruits aux grains et légumineuses séchés, assurant ainsi une alimentation équilibrée et durable. En outre, leur équipement comprenait une diversité d'outils de navigation, tels que des cartes marines détaillées et des instruments de mesure, ainsi que des dispositifs de communication et de signalisation pour garantir leur sécurité.
Le voyage vers le continent se déroula de manière singulière. À bord du navire, régnait une atmosphère mêlant appréhension,
excitation et doute. Ils étaient probablement les premiers hommes depuis plusieurs siècles à tenter d'atteindre cette terre cachée. Dans le but de faciliter leur voyage, ils avaient opté pour une route passant par le Sud-Est, ce qui devait leur permettre d'atteindre le continent le plus rapidement possible. Cependant, malgré toutes leurs préparations, le voyage dura bien plus longtemps que prévu.
Effectivement, ils avaient appris grâce aux écrits qu'il ne fallait pas sous-estimer le voyage en lui-même, car il pouvait avoir un effet pernicieux sur les esprits des voyageurs en raison de sa durée et du stress constant des eaux troubles du lac. Cependant, les esprits aguerris des Hunters et des explorateurs parvinrent à supporter le stress et l'anxiété, et après plusieurs mois, le groupe d'aventuriers parvint enfin à destination.
Lorsqu'ils mirent pied à terre pour la première fois sur ce continent inexploré, le groupe fut accueilli par un monde inhospitalier et sauvage, peuplé de créatures gigantesques à l'apparence monstrueuse. Ces créatures étaient d'une pure primitivité, où la loi du plus fort était la seule règle en vigueur. La différence de taille et de dimension était si importante qu'ils se sentaient semblables à des fourmis, incapables d'attirer l'attention de ces mastodontes.
Stupéfaits par le spectacle de violence et de primitivité qui se déroulait sous leurs yeux, ils furent pris de court lorsqu'une créature détecta leur présence et les prit par surprise. Cette créature avait une apparence extrêmement difficile à décrire : sans forme précise, elle était d'une couleur noire abyssale, avec des appendices épineux se déployant de son corps principal. Cette créature tenta rapidement d'attaquer directement Wang, mais au dernier moment, Aldia se précipita pour prendre le coup à sa place. Il avait été le premier à remarquer la présence de la bête. Sous l'impact, il fut transpercé par de nombreuses épines, mais grâce à son talent de combattant et à un instinct de survie aiguisé, il parvint à éviter la mort.
Ni une ni deux, tout le groupe activa son Nen pour entrer dans la mêlée, et Wang vint rejoindre un Aldia blessé pour lui porter secours. Malgré ses blessures, ce dernier démontra une résistance remarquable et, grâce à son agilité exceptionnelle, put rassurer son ami et se joindre au combat pour aider ses camarades. Unissant leurs forces et grâce aux stratégies d'Aldia, de Vetur et de Vilhelm, le groupe parvint à terrasser la créature sans qu'aucun autre membre ne soit blessé.
Passant les heures suivantes à cartographier les environs et à étudier leur topographie, les guérisseurs du groupe se chargèrent de soigner les blessures du vieil assassin, pendant que Wang utilisait son Nen pour apaiser son esprit.
Après plusieurs jours d'observations et de découvertes, le groupe conclut que ce continent caché était bien trop hostile et inhospitalier pour les hommes. Ils déclarèrent qu'il devait rester inconnu à tout prix, dans l'intérêt même de l'humanité. Cependant, ce qui préoccupait le plus les Hunters, et en particulier Wang, étaient les légers changements perceptibles chez Aldia. Ce dernier semblait avoir du mal à trouver le repos, à exprimer ses pensées, son aura était altérée, et il confessa lui-même ressentir quelque chose de terrible grandir en lui.
Suppliant ses camarades de l'abandonner et de poursuivre leur voyage sans lui, Aldia fut confronté au refus catégorique de ces derniers. Ils se résolurent à faire demi-tour, décidant de reprendre leur navire pour rejoindre le monde connu. Cette décision plongea Aldia dans un profond désespoir, se sentant honteux d'avoir contraint ses amis à abandonner leur quête d'aventure et de découverte pour lui, bien qu'aucun d'entre eux ne le pensât ainsi.
Le voyage de retour sembla plus rapide, car la durée était connue et qu'ils avaient pu apaiser en partie leur soif insatiable de curiosité. Cependant, pour Aldia, le retour fut tout autre. Il sentait que son esprit était tourmenté et que son corps était gangrené au plus profond de lui-même. Dès leur retour sur le continent connu, le groupe d'aventuriers dressa un récit détaillé de leur expédition, qu'ils consignèrent dans un tome ultérieurement dissimulé à l'endroit jugé le plus sûr des six continents.
Quant à la Tête des Trois Clans, elle prit la décision de s'enfermer chez elle, ordonnant à sa famille et à ses amis de lui refuser tout accès à l'extérieur ou à la liberté, quelles que soient les supplications qu'il pourrait leur adresser. Cette décision plongea ses proches dans un état d'incompréhension totale et de profonde tristesse, se sentant impuissants face à un être cher qu'ils semblaient incapables d'aider.

Le supplice inhumain d'Aldia
Son isolement volontaire était d'une rigueur absolue : placé dans le gouffre juste en-dessous de son dojo, il était enchaîné à chaque membre, au torse et au cou, par des entraves renforcées au Nen. De plus, il devait continuellement soulever une pierre taillée d'une centaine de tonnes, limitant ainsi tout mouvement possible. Dans ces conditions, il lui était impossible de se nourrir ou de boire. Des o-fuda étaient placés sur l'intégralité des murs l'entourant, censés repousser le Mal qui rongeait Aldia de l'intérieur.
Aldia avait lui-même décidé d'un tel châtiment, car il sentait que l'affliction qui avait pris possession de son corps suite à sa blessure lors de la confrontation avec la créature du Continent Caché devenait de plus en plus insurmontable chaque jour qui passait. Il se rendait compte qu'il ne pouvait pas lutter indéfiniment, ce qui plongeait sa famille, ses amis, et plus particulièrement ses compagnes et son ami Wang, dans un profond désespoir. Ce dernier se sentait même responsable de la déchéance de son ami. Après un an de supplice physique et psychologique, marqué par de nombreuses lamentations et doléances qui restèrent sans réponse, Aldia succomba finalement.
Sombre résurrection et désespoir

La résurrection de la Tête des Trois Clans, entourée d'un torrent de flammes
Les nouvelles parvinrent en premier aux oreilles des intimes et des proches associés d'Aldia : Hon-maru, le sanctuaire martial d'Aldia, avait été englouti par les flammes. Aya, Wang et les autres proches se hâtèrent de vérifier ces informations par eux-mêmes, et à leur grand désarroi, elles étaient avérées. Pas la moindre trace d'Aldia n'était décelable, seulement les sinistres empreintes d'un Nen malfaisant planaient dans l'air. Ils interpellèrent alors l'intendant, responsable de la surveillance du dojo, celui-ci étant blessé au bras droit lors de l'effondrement de la pagode. Il leur confia qu'il était certain que le maître avait succombé, qu'il avait
trouvé la mort à cet instant précis, mais de manière inexplicable, il avait réussi à échapper à sa prison de pierre, émergeant tel un phénix des flammes, dévorant tout sur son passage.
Son expression défiait toute tentative d'analyse, laissant un trou béant dans le tissu de la toiture du dojo. Pourtant, l'aura qui émanait de lui n'était en rien familière, mais plutôt d'une obscurité terrifiante et puissante. L'intendant, reprenant son souffle à maintes reprises durant ses explications, semblait pétrifié, non seulement par l'événement qui semblait dérober toute logique, mais également par la terreur suscitée par cette aura oppressante.
Tous ceux présents furent plongés dans un silence accablant face à ces révélations. Ils décidèrent alors de partir à la recherche d'Aldia, une quête vaine. Malgré des heures, voire des jours de recherches, aucune trace de sa présence ne put être retrouvée. Dans un profond désespoir, la plupart d'entre eux abandonnèrent, les femmes regagnant leur foyer, les Hunters reprenant leurs missions, et les grands-maîtres retournant à leurs élèves.
Seuls Wang et Aya demeurèrent suffisamment déterminés et résolus pour poursuivre leurs investigations, malgré le manque de résultats malgré leurs multiples efforts. Pendant plusieurs semaines, ils arpentèrent sans relâche l'entièreté de la République de Padokia, espérant trouver la moindre trace d'Aldia. Hélas, tout ce qu'ils trouvèrent furent quelques reliques de son passage çà et là, ainsi que des murmures parmi les habitants locaux, évoquant un Démon de la Haine errant dans les contrées désolées du continent. C'est cette piste ultime que Wang et Aya décidèrent de suivre.
Durant ces semaines de recherche, Wang et Aya se séparèrent à maintes reprises dans le but d'accroître leurs chances de retrouver Aldia, ou pour avertir l'autre dès que possible des lieux à explorer. Cependant, malgré leurs compétences exceptionnelles et leur persévérance, ils étaient constamment en retard. Les informations qu'ils recueillaient étaient soit trop fragmentaires, soit trop incertaines pour être exploitées efficacement.
Un matin, Wang reçut une lettre singulière, signée d’Aldia. Elle contenait un message bref, l'invitant à le rejoindre dans les terres

Wang recevant la lettre de son meilleur ami
désolées de la Terre du Bout du Monde, avec pour seule recommandation de garder le silence vis-à-vis d'Aya. Cette missive plongea son meilleur ami dans un état de stupéfaction mêlée de joie, réalisant que son ami était bel et bien en vie. Cependant, il se trouva confronté à un dilemme complexe : respecter le souhait de son ami en gardant le secret, ou en parler à Aya, sa femme, celle qui méritait le plus de connaître cette nouvelle.
Après de longues heures de délibération, il céda et décida de confier la lettre à Aya, à la condition qu'elle reste en arrière et lui permette de partir seul. Bien qu'à contrecœur, elle acquiesça, implorant Wang de ramener son époux. Une fois les préparatifs achevés, il se dirigea vers la Terre du Bout du Monde, une région réputée pour son absence de vie, ses vastes plaines et ses montagnes désolées, solitaires et glacées.
En atteignant les lieux, Wang se retrouva encerclé par des terres désolées, où des tornades s'élevaient, crachant des volutes de fumée devant des collines parsemées de rochers énormes. Le paysage, teinté uniquement de nuances de gris, était enveloppé d'une épaisse brume de cendres, tourbillonnant au gré des rafales de vent. Le ciel, d'un vert alarmant, planait tristement au-dessus de ce spectacle de désolation, entouré de sombres nuages menaçants. Cependant, ce qui captiva entièrement son attention fut la présence de son ancien élève et meilleur ami, Aldia, se tenant silencieusement au milieu de ces ruines naturelles.
Cependant, son aspect était profondément altéré : des veines sinistres saillant à la surface de sa peau défraîchie, cette dernière arborant une teinte violacée inquiétante. Une grande gueule béante, ornée de longues dents acérées, s'ouvrait sur son abdomen, dégoulinant de salive, défiant le nouvel arrivant. Il était entouré de protubérances grises, évoquant des os, émergeant de son dos, de ses épaules et de ses poignets, accompagnées de griffes bestiales recouvrant ses mains. Une aura malveillante, ne laissant aucun doute quant à sa nature funeste, émanait du corps de cet homme transformé, se répandant librement tel un torrent dans toutes les directions. Wang, stupéfait, tenta de s'approcher pour en apprendre davantage sur les événements des dernières semaines et sur la condition actuelle de son ami, mais fut brusquement interrompu dans sa démarche par le chef Zoldyck.
Le chef Zoldyck exprima sa satisfaction de voir que Wang avait accepté de le rejoindre en ce lieu désolé et stérile. Wang, de manière passive, lui demanda ce qui lui était arrivé, sachant au fond de lui qu'il s'agissait des séquelles des blessures infligées par la créature du Continent Caché. Cependant, sa seule réponse fut un gémissement sourd, le suppliant de mettre fin à ses souffrances. Ce silence laissa Wang sans voix, ne pouvant que protester qu'il ne blesserait jamais de nouveau un de ses amis.
Hélas, Aldia continua ses lamentations, exprimant sa conscience s'étiolant et son incapacité à continuer ainsi. Pourtant, jusqu'à la fin, Wang refusa, tentant désespérément de le ramener à la raison à travers un combat singulier. Pendant que le corps d'Aldia tentait de déchiqueter son adversaire, son ami loyal demeurait imperméable à la volonté de combattre, désirant seulement ramener Aldia à ses esprits.

Un homme brisé
Cependant, cette confrontation entre deux amis ne pouvait durer éternellement, et le destin s'accomplit. Wang fut touché par l'une des attaques d'Aldia et s'effondra, mais un sourire éclairait ses lèvres, satisfait d'avoir réussi à ramener Aldia parmi eux. Dévasté par ses propres actions, Aldia laissa échapper des larmes de sang, son cœur brisé par ses erreurs, promettant à un Wang moribond de ne jamais répéter cette tragédie, l'implorant de lui pardonner ses fautes.
Malgré tout, Wang rassura son ami et lui demanda pardon, reconnaissant sa propre responsabilité dans sa blessure lors de leur voyage vers le Continent Caché. Après des adieux déchirants, Wang s'éteignit, laissant derrière lui un héritage culturel et spirituel pour les générations futures, ainsi qu'à Aldia lui-même. Revenu à la raison, Aldia décida de porter le corps de son ami jusqu'au sommet le plus élevé du Jappon, là où Wang lui avait demandé d'être enterré, accomplissant ainsi sa dernière volonté.
Exil & Entraînement
Après avoir accompli la dernière volonté de son regretté maître, Aldia prit la décision d'écrire une lettre à ses épouses et à ses amis les plus proches. Dans cette missive, il relata les événements survenus au cours des derniers jours, exprimant également sa volonté de s'exiler afin de ne plus représenter de danger pour autrui. Par cette même occasion, il leur demanda de garder confidentiel le contenu de la lettre et le fait de sa résurrection, exprimant son désir de disparaître sans laisser de trace.

Le Temple du Jugement, le dojo dans lequel Aldia s'est exilé
Après avoir exprimé ses excuses et déclaré son amour inconditionnel pour ses proches, Aldia s'en retourna en direction de la Montagne du Bout du Monde, où il s'exila pendant des décennies au sommet de ce lieu inhospitalier. S'installant au point le plus élevé du mont, il devint le seul être vivant à avoir atteint ces altitudes et le seul suffisamment déterminé pour y demeurer. En effet, peu d'humains avaient jamais foulé la Terre du Bout du Monde, dépourvue d'attrait ou de ressources susceptibles d'intéresser même les explorateurs les plus intrépides.
Pourtant, Aldia décida de construire de ses propres mains son nouveau dojo au sommet de la montagne. À l'aide du bois qu'il récoltait dans la forêt la plus proche des plaines désolées, il érigea son refuge, défiant ainsi les éléments et la solitude des hauteurs.
La construction de cet édifice prit à Aldia, malgré ses compétences indéniables, trois années pour parvenir à son achèvement. En dépit de sa connaissance avancée en matière d'architecture, ses compétences étaient principalement théoriques, et le trajet entre le sommet de la montagne et la forêt représentait en soi une épreuve considérable.
Après ces années de labeur, Aldia acquit une maîtrise certaine en tant qu'architecte. Il réalisa l'exploit de bâtir un temple parfaitement équilibré et suffisamment robuste pour se maintenir fièrement debout au sommet de la Montagne du Bout du Monde.
De manière ironique, Aldia décida de ne jamais entretenir son temple, convaincu que sa construction était la manifestation de son entraînement et qu'elle évoluerait en même temps que lui. Une fois son édifice achevé, il s'y installa et entreprit de donner naissance à la vie en ces lieux dépourvus de toute vitalité. Pour ce faire, il se tourna vers des plantes japonaises réputées pour leur incroyable stabilité et leur résistance aux conditions climatiques les plus extrêmes. Il parvint à faire pousser des fruits simples et peu nourrissants, mais Aldia les choisit délibérément pour suivre un ascétisme extrême, se contraignant à se nourrir uniquement de ces aliments.

La réalisation de son plein potentiel
Une fois solidement établi au sommet de la montagne, Aldia prit la décision de s'y retirer temporairement, s'engageant à ne pas redescendre jusqu'à ce qu'il ait pleinement maîtrisé son être et achevé son chemin martial, en accord avec les vœux de son plus fidèle ami. Pendant plusieurs décennies, il se consacra à un entraînement quotidien implacable, libérant son énergie jusqu'à l'épuisement, se nourrissant uniquement des baies et fruits des plantes qu'il avait préalablement cultivées. Lorsque ses forces venaient à fléchir, et que son corps et son art martial avaient été poussés à leur limite, il accordait à son esprit le repos nécessaire à la méditation, focalisé sur la conquête de lui-même et sur la limitation de l'influence du Démon qui le rongeait de l'intérieur.
Lorsque ses forces ne lui permettaient plus de poursuivre ni son entraînement ni sa méditation, Aldia se consacrait à la sculpture d'effigies et de statuettes représentant Bouddha et diverses divinités japonaises. Son objectif était de créer une pièce d'une
pureté absolue, dénuée de toute influence ou sentiment, dans une quête de purification de ses péchés et de son karma. Cependant, malgré des milliers d'effigies sculptées avec une habileté magistrale, il demeurait incapable d'atteindre cette perfection recherchée. Son dojo se remplissait ainsi d'une multitude de statuettes toutes semblables, mais déformées par la rage, arborant des visages empreints de colère.
Pendant de longues années, Aldia persévéra dans cet entraînement inlassable, naviguant entre l'exercice et l'épuisement tant physique que mental. Seule sa volonté inébranlable lui fournissait la force nécessaire pour résister à l'abandon. Parallèlement, au cours de cette période solitaire, il acheva le chef-d'œuvre de son art de sculpteur : un mannequin de bois animé par le Nen, qu'il utilisa pour affiner ses techniques. Après vingt années d'isolement, de lutte pour la survie et d'efforts constants, Aldia parvint enfin à atteindre le summum de son art.
Malgré son âge avancé, Aldia ne ressentait aucune fatigue ni affaiblissement. Le nouveau stade qu'il avait atteint lui conférait une puissance et une sérénité qu'il n'avait jamais expérimentées auparavant, transcendant à travers la Projection Astrale et les Tourments Intérieurs. Après une vie entière dédiée à la quête de la perfection dans son art martial, il le baptisa « Tamashīnokaihō ». Il décida alors de rendre un ultime hommage à ses proches et à son fidèle ami en acceptant enfin ses péchés et, pour la première fois, en s'accordant à lui-même le pardon. Désormais libéré d'une grande partie de ses tourments, bien que la menace intérieure persistât, il se permit de nouveau une liberté de mouvement, déterminé à se libérer complètement de l'emprise du Démon, ou à périr en essayant.
Clans & Descendants
À la tête des familles Zoldyck, Mishima et Manji, Aldia détient une influence d'envergure mondiale et une autorité absolue sur tous les membres de ces trois clans. Fièrement revendiquant le titre de Tête des Trois Clans, il a su maintenir cette position malgré ses années d'exil, permettant ainsi à ses descendants d'agir selon leurs propres volontés. Avec le concours de ses amantes et de ses proches alliés, il a façonné trois clans distincts, chacun régi par ses propres règles et composé de ses propres membres.
Famille Zoldyck
La famille Zoldyck incarne incontestablement le groupe d'assassins le plus redoutable et le plus sinistrement célèbre au monde. Renommée pour ses techniques létales et son influence considérable, elle réside et opère depuis la montagne Kukuru, un volcan endormi niché dans la région de Dentora, au sein de la République de Padokea, s'élevant majestueusement à 3 722 mètres d'altitude. Son domaine est soigneusement protégé par d'imposants remparts de pierre, surveillés par des créatures redoutables et des acolytes habiles dans les arts martiaux. Seuls quelques rares individus, étrangers à la famille, ont une idée de ce que renferme cet environnement clos. Quant à l'apparence des membres de la famille, elle demeure un mystère pour le grand public, une seule photographie pouvant être monnayée à prix d'or, leur identité restant connue d'une poignée d'initiés.
Les enfants de la famille Zoldyck sont initiés dès leur plus tendre enfance à l'art de l'assassinat, bien que chaque membre ait le privilège de choisir sa spécialité en grandissant, en fonction de ses aptitudes et de ses préférences. Sous l'impulsion d'Aldia et d'Aya, les traditions et les méthodes d'éducation ont été assouplies, accordant à leurs descendants une plus grande latitude dans leurs mouvements et leurs choix, bien que les entraînements demeurent rigoureux et exigeants.
L'assassinat constitue la profession ancestrale de la famille Zoldyck depuis plusieurs générations, source de leur réputation et de leur fortune. À quelques rares exceptions près, tous les membres de la famille sont des tueurs à gages professionnels. Les frais de leurs services varient selon la difficulté de la mission et la cible à éliminer, demeurant néanmoins extrêmement élevés. La plupart de ceux qui font appel à leurs services le font en des circonstances exceptionnelles, conscient du prix à payer pour une efficacité sans pareille.
Clan Mishima
Le Clan Mishima trouva ses origines en tant que faction de guerriers au service de l'empereur du Jappon. Ses racines plongent dans les méandres de plusieurs siècles, bien avant la naissance d'Aldia. Profitant d'un conflit entre le Jappon et le Royaume de Kukanya, le clan bâtit un empire industriel destiné à fournir des ressources militaires à l'empire.
Après la guerre, les membres du clan choisirent de renouer avec leurs traditions ancestrales, se consacrant aux arts martiaux et à la formation de guerriers redoutables. Lors de son union avec la matrone actuelle, Aldia prit les rênes du clan et décida de

La lignée directe actuelle des Mishima
perpétuer l'héritage des anciens chefs de clan, en préservant les principes et les règles propres au Clan Mishima. Ainsi, le clan Mishima demeure renommé de nos jours pour l'expertise technique et la puissance de ses membres. Cependant, des légendes circulent, suggérant que le clan est frappé d'une malédiction, une tare démoniaque coulant dans les veines des descendants d'Aldia.
Clan Manji

Les membres originels du clan
Le Clan Manji se distingue comme étant le plus libre et le plus ouvert des trois clans. À l'origine, il s'agissait d'un groupe de ninjas renommés pour leurs principes et leur honneur, dérobant aux riches pour offrir aux pauvres et aux opprimés à travers le monde. Cependant, à l'arrivée d'Aldia au sein du clan, celui-ci se divisa en deux factions distinctes. D'un côté se trouvent les membres officiels, fidèles aux règles établies et gouvernant depuis des siècles, tandis que de l'autre côté se rassemblent ceux ayant rejoint le clan grâce à une règle permettant l'admission de personnes extérieures, pourvu qu'elles démontrent une force et
une technique suffisantes, sans égard pour leurs principes ou leur morale.
Cette division engendre de nombreux conflits au sein du clan, où une diversité de profils émerge parmi ses membres. Certains se montrent empreints de bestialité et de violence, tandis que d'autres choisissent de suivre la voie prônée par Aldia, axée sur la paix et la sérénité. Malgré tout, les membres originels du clan, maîtres incontestés de l'art ninja et du maniement de la lame, ont opté pour leur propre chemin, faisant de ce clan le plus éclectique mais aussi le plus chaotique.
Équipement
Ornements mémoriels

Un ensemble de bijoux en or, composé de bracelets et d'un pendantif ornés de pierres de jade, qu'il a reçu de son ami Wang et de ses proches, notamment Aya et ses amantes.
Fortune opulente

En tant que Tête des Trois Clans, Aldia assume le rôle de chef de ces familles et supervise l'intégralité de leurs membres, détenant l'autorité la plus éminente. Par conséquent, toute richesse appartenant aux clans lui revient de droit, lui permettant de puiser librement dans ces ressources, qu'elles soient de nature pécuniaire ou matérielle. De plus, toute demande d'utilisation de cette fortune doit être adressée à sa personne.
Réserve d'alcools

Grand amateur d'alcools en tous genres, Aldia a amassé au fil des ans une impressionnante collection de boissons et d'eaux-de-vie d'une grande diversité. Un vaste stock repose encore dans le cellier de la demeure Zoldyck, mais il en a également entreposé dans son dojo, le Temple du Jugement, sans jamais céder à la tentation d'y puiser jusqu'à présent.
Dragon Céleste

Animal majestueux faisant la fierté de la famille Zoldyck, le Dragon Céleste est une créature composite dotée d'un corps serpentiforme et de trois paires d'ailes, lui conférant une mobilité et une agilité exceptionnelles. Par sa nature, il défie les hauteurs, offrant à Aldia un moyen de transport rapide et précieux, sans craindre les altitudes élevées.
Aptitudes & Compétences
En qualité de Chef des trois Clans, dont la prestigieuse famille Zoldyck, Aldia exerce une autorité sans pareille et une influence considérable sur les territoires qu'ils dominent. Il détient les vastes richesses de chacune de ces lignées, lui octroyant le pouvoir de prendre les décisions finales et de dicter les règles gouvernant les membres des clans. Malgré son exil prolongé, la position et la domination d'Aldia demeurent incontestées pour la plupart de ses descendants et subordonnés, à l'exception de quelques dissidents.
Depuis son jeune âge, Aldia a été formé pour devenir une redoutable arme humaine, reconnu comme l'un des assassins les plus talentueux de l'histoire des Zoldycks. Jusqu'à son retour du voyage vers le Continent Caché, il n'hésitait pas à recourir à la violence, mais sa rencontre avec Wang a tempéré cette inclination ; néanmoins, il ne recule pas devant les mesures extrêmes lorsque les circonstances l'exigent.
Comme la plupart des membres de sa famille, Aldia est exceptionnellement doué et travailleur, lui permettant d'acquérir rapidement de nouvelles compétences. Son potentiel s'étend également au Nen, qu'il a développé à son apogée après des décennies de pratique. Bien qu'il soit capable de manier n'importe quelle arme, il a abandonné cette pratique depuis qu'il a perfectionné son propre art martial, qu'il a fusionné avec son Hatsu.
Son entraînement lui a également conféré une quasi-immunité au poison, une grande résistance à l'électricité, une agilité et une force physique remarquables, ainsi que des techniques de combat armé et non armé avancées, et une furtivité exceptionnelle, acquises dès son plus jeune âge. Son intelligence et ses capacités d'analyse sont tout aussi remarquables, amplifiées par son expérience inégalée et ses connaissances diversifiées. De plus, il possède la capacité de se déplacer sans faire de bruit et de rester partiellement éveillé en dormant, lui permettant d'éviter les attaques même pendant son sommeil, compétences transmises au sein de la famille Zoldyck et enseignées à chaque membre.
Malgré son âge, Aldia n'a rien perdu de sa force ni de sa clarté d'esprit, et il est même ressorti plus fort de sa résurrection. Au-delà de son potentiel, c'est sa force de caractère qui stupéfie ses adversaires. Sa volonté indomptable lui permet de risquer continuellement sa vie sans être retenu par la peur, et son esprit inébranlable lui permet d'utiliser efficacement son aura quelle que soit la situation.
En tant que maître du Renforcement, Aldia équilibre parfaitement l'attaque et la défense, mais il préfère éviter le conflit autant que possible, privilégiant la discussion et la compréhension. Malgré cela, Aldia est un véritable grand maître des arts martiaux, ayant atteint le sommet de la technique et du contrôle de soi à travers son propre art martial inventé, le Tamashīnokaihō.
Sens sublimés : Grâce à son entraînement d'assassin et à son isolement au sommet de la Montagne du Bout du Monde, Aldia a affiné ses sens, lui conférant une vision et une ouïe bien supérieures à la moyenne. L'ouïe exceptionnelle d'Aldia lui permet non seulement d'entendre les sons à une distance bien plus grande que la normale, avec une précision accrue, mais a également développé une mémoire auditive qui n'a pas d'égale dans ce monde, sauf pour ceux qui utilisent un Nen lié à ça. Mais chez Aldia, c'est tout à fait naturel. De plus, son sens du goût est remarquablement fin, notamment en ce qui concerne les subtilités des alcools et des viandes.
Perception Préternaturelle : Aldia a maintes fois démontré son extrême perspicacité, que ce soit en évaluant avec précision la puissance d'une personne ou en détectant son aura ou son regard. Il est remarquablement conscient de son environnement, remarquant des détails que la plupart des gens ordinaires ne remarqueraient pas. De plus, il est capable de sentir le regard des autres même lorsque leur aura est dissimulée, lui permettant non seulement de détecter leur présence, mais aussi leur position, même lorsqu'ils maîtrisent imparfaitement le Zetsu. Tout cela est amplifié par ses sens aiguisés et son expérience personnelle.
Force Immense : Aldia possède possède une force physique incroyable. Cette dernière, non seulement améliorée par sa maîtrise du Renforcement, est naturellement prodigieuse. Capable d'ouvrir les sept portes de la vérification sans effort, il peut fracasser des rochers, déchirer des corps humains ordinaires et tordre le métal renforcé avec aisance. Un seul de ses coups suffit à terrasser un individu ordinaire ou des utilisateurs de Nen moins aguerris.
Vitesse et Réflexes Exceptionnels : Aldia possède une vélocité et des réflexes dignes de sa puissance physique. Renforcés une fois de plus par le Renforcement, ces attributs sont remarquablement affinés. Grâce à son entraînement et à son expérience, suivre ses mouvements s'avère extrêmement difficile, même pour un utilisateur chevronné du Nen. Son aptitude à la Projection Astrale et ses réflexes hors normes lui permettent d'esquiver la plupart des attaques, incluant les balles et les projectiles rapides, faisant de lui une forteresse mobile impénétrable.
Agilité Prodigieuse : La mobilité d'Aldia lui octroie la capacité d'attaquer depuis toutes les positions, de naviguer dans les angles morts de ses ennemis et de combattre sur tout type de terrain. En matière de défense, il exploite pleinement son agilité pour éviter les attaques ennemies sans se laisser déstabiliser, combinant cette agilité avec une résistance naturellement remarquable. Son sens de l'équilibre et sa coordination exceptionnelle ajoutent à sa redoutable efficacité sur le champ de bataille.
Résistance Accrue : Aldia possède un corps très robuste. Même sans son Ten, son corps est naturellement résistant et forgé par la centaine d'années d'expérience qu'il a vécu. Ses os sont également incroyablement résistants, et il peut encaisser des coups puissants rien qu'en contractant ses muscles pour réduire les dégâts reçus.
Endurance Inébranlable : Depuis sa jeunesse, Aldia a démontré une endurance digne du nom Zoldyck et de ses talents d'assassin. Cette endurance a été amplifiée au fil de ses décennies d'entraînement au sommet de la Montagne du Bout du Monde, où il a résidé sans jamais redescendre, se nourrissant extrêmement peu, tout en perfectionnant son art martial et en maintenant son Ren.
Durabilité Extraordinaire : Aldia endure des souffrances physiques d'une intensité remarquable sans que ses facultés physiques ou mentales en soient affectées. Un exemple éloquent de cette résilience est illustré par son affrontement avec la créature du Continent Caché, où malgré avoir été transpercé par plusieurs épines, il a su maintenir son sang-froid, élaborer des stratégies et effectuer des calculs. Les techniques de torture et les attaques fondées sur la douleur s'avèrent également peu efficaces contre lui, ayant été formé dès son plus jeune âge à les endurer, et ayant enduré une multitude de blessures tout au long de sa vie. De plus, il peut remettre instantanément en place ses articulations sans ressentir de douleur.
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Résistance à l’Électricité : Endurci dès son plus jeune âge à supporter d'importantes décharges électriques, Aldia peut résister à des courants de haute tension tout en maintenant toutes ses facultés mentales et physiques, même s'il demeure sensible à la douleur. De surcroît, sa propre manipulation de l'électricité dans ses attaques a amplifié cette résistance.
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Résistance aux Poisons : Dû à son entraînement d'assassin, les poisons, toxines et produits chimiques sont inefficaces contre Aldia. Il est donc extrêmement difficile voire virtuellement impossible de l'avoir par de telles méthodes.
Adaptabilité Accrue : Tout au long de sa vie, Aldia s'est exercé dans des environnements d'une hostilité extrême : d'abord à Kururu Mountain, puis dans une multitude de lieux aux climats impitoyables, tels que des déserts brûlants ou des forêts humides. Cependant, c'est lors de ses décennies passées au sommet de la Montagne du Bout du Monde que son extraordinaire adaptabilité a été révélée.
Contrôle Musculaire et Articulaire : Aldia dispose de la capacité rare de déloger ses articulations en moins d'une seconde, une aptitude partagée avec les membres de sa famille. De plus, il peut volontairement contrôler ses muscles, lui permettant par exemple d'endiguer une hémorragie en contractant les muscles autour de la blessure.
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Griffes : L'un des nombreux arts d'assassinat transmis de génération en génération chez les Zoldyck, et l'une des techniques les plus iconiques, consiste à ajuster l'anatomie de sa main ; ses ongles se transforment en griffes plus tranchantes que des couteaux. Associées à son aura et à sa maîtrise du Renforcement, ces griffes lui permettent de se passer d'armes blanches et d'incorporer tout un nouvel éventail de techniques basées sur les lacérations dans son art martial.
Facteur de Guérison : Aldia guérit extrêmement vite. Ce trait est attribuable à sa maîtrise du Renforcement et du Nen des flammes, mais surtout à son métabolisme rapide et à des capacités de guérison largement supérieures à la normale.
Grande Intelligence : Alors qu’on pourrait penser que la vieillesse ait commencé à avoir raison d’Aldia, le rendant en une masse peu vive, il n’en est rien. En accord avec sa force physique remarquable, il est pourvu d'une intelligence étonnante. Accumulant d'innombrables expériences, apprentissages et voyages, il maîtrise une vaste gamme de sujets et dispose d'une intuition et d'une capacité d'analyse prodigieuses. Ses talents de déduction lui ont permis de formuler des prédictions précises à maintes reprises. De plus, il peut endurer une pression mentale intense tout en conservant une clarté de pensée remarquable. Cependant, son plus grand don réside dans sa capacité à anticiper les mouvements de ses adversaires, tout en demeurant imprévisible. C'est dans l'arène du combat qu'il déploie toutes ses prouesses intellectuelles : fusionnant son expérience et son instinct de combattant aiguisé, Aldia se révèle être un adversaire redoutable.
Maître Stratège : Alliant sa prodigieuse intelligence à son expérience inégalée, Aldia est capable d'élaborer des tactiques complexes et de conduire des simulations précises pour évaluer le taux de réussite de chacune, même en plein cœur du combat. Fort de ses vastes connaissances pratiques et théoriques, notamment en ce qui concerne le Nen et les techniques de combat, il est extrêmement difficile de le surprendre. De plus, sa longue existence lui a permis de croiser la route de nombreux stratèges de renommée mondiale, certains ayant depuis passé l'arme à gauche, tandis que d'autres demeurent encore en vie, chacun apportant avec lui un éventail diversifié de stratégies, tant anciennes que modernes. Il a même noué des amitiés avec bon nombre d'entre eux, dont Vilhelm et Vetur, deux stratèges aux idées extravagantes mais néanmoins fascinantes, célèbres auteurs de l'ouvrage mondialement acclamé : Un boulet contre deux.
Maître du combat à mains nues : En tant que créateur du Tamashīnokaihō et élève des plus éminents maîtres du Shingen-ryu et de multiples autres arts martiaux mondialement reconnus, Aldia se distingue comme l'un des plus grands combattants à avoir jamais foulé cette terre. Cette distinction est encore amplifiée par son autorité en tant que Tête des Trois Clans, ainsi que par sa réalisation de la Sublimation Incorporelle et de la Projection Astrale, deux idéaux vénérés dans le monde des arts martiaux.
Fusionnant ses compétences d'assassin avec celles d'un grand maître, Aldia est un combattant exceptionnel, maîtrisant une multitude de techniques de combat à mains nues. Son style de combat, d'une grande polyvalence, vise à infliger un maximum de dégâts en un minimum de temps, ciblant les points vitaux et recourant abondamment à des prises de soumission et à des projections d'une rapidité fulgurante pour neutraliser ou éliminer l'adversaire.
En intégrant le plus grand nombre possible de techniques provenant d'autres arts martiaux pour façonner le sien, il excelle particulièrement dans l'identification des failles dans le style de combat de son adversaire et dans l'exploitation de ses points faibles pour créer des opportunités ou les exploiter. Il n'est pas rare de le voir enchaîner des coups de façon incessante, ou au contraire, de porter des attaques uniques mais dévastatrices pour rapidement mettre hors d'état de nuire son adversaire.
De plus, toutes ces compétences sont magnifiées par ses décennies d'expérience au combat, ayant affronté une multitude d'opposants, dont beaucoup étaient armés.
À l'âge de 105 ans, Aldia a atteint le pinacle de son art, ressortant encore plus puissant qu'auparavant. Au corps-à-corps, en Zetsu, ses adversaires sont loin du niveau d’Aldia. Aldia n’est pas le meilleur utilisateur de Nen, bien qu’il figure dans le top cinq, mais il n’y a qu’un combattant qui pourrait le dépasser au corps-à-corps dans ce monde : son propre élève.
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Mode Assassin : Tel tous les membres de sa lignée, Aldia peut entrer dans un état de concentration exacerbée où il se dédie entièrement à l'acte de tuer l'ennemi, se refusant toute hésitation ou doute. Bien qu'il rejette fermement l'idée de tuer, il demeure pragmatique et reconnaît parfois la nécessité de prendre des décisions cruciales pouvant mener à la blessure de son adversaire. De surcroît, cet état lui permet de focaliser toute son attention sur le combat en cours, quelle que soit l'objectif qu'il poursuive.
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Le Serpent S’Éveillant : Une technique léguée par les prédécesseurs d’Aldia, qu'il a ensuite intégrée à son propre art martial et à son répertoire de compétences. Pour la mettre en œuvre, Aldia relâche totalement ses bras et les agite avec une fluidité et une vitesse remarquables, tranchant tout ce qui se trouve sur leur trajectoire. Ou bien, s'il les libère au dernier instant, il frappe violemment la zone ciblée, infligeant une douleur insoutenable.
Maître-spécialiste des armes : Avant même de se consacrer aux arts martiaux, Aldia avait déjà acquis un véritable savoir-faire dans le maniement des armes, grâce à son apprentissage des techniques d'assassinat, axées sur le principe de neutraliser la cible de la manière la plus rapide et efficace possible. Ainsi, Aldia est capable, grâce au Shu, de transformer n'importe quel objet ordinaire en une arme mortelle. Cette compétence s'étend également aux armes plus traditionnelles mais néanmoins variées, dont le potentiel fatal est exalté par sa maîtrise totale.
Maître de la Furtivité : Ancien assassin de renom à l'échelle mondiale, Aldia possède un talent extraordinaire pour se dissimuler, espionner et infiltrer. Bien qu'il ait laissé cette profession derrière lui, il a néanmoins préservé toutes ses compétences en matière de furtivité, qu'il met encore à profit aujourd'hui, bien qu’à d’autres fins.
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Marche de l’Ombre : Grâce à son apprentissage en tant qu’assassin, Aldia a appris à marcher et à courir de manière totalement silencieuse.
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Écho Rythmique : Technique d’assassinat et application avancée de le Marche de l’Ombre, l’Écho Rythmique est un mouvement qui crée de multiples images rémanentes du corps du praticien à travers une cadence variable de pas pour rendre l’adversaire confus ou créer des leurres.
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Expert en Traque : Prodige dans l’art de l’assassinat, Aldia est un expert en traque, possédant une maîtrise du Zetsu et de l’In particulièrement impressionnante, le rendant excellemment habile dans la chasse d’une personne visée, et ce, sans se faire remarquer.
Maître de l'Autodiscipline : Après des décennies de lutte contre le démon intérieur qui le tourmentait, Aldia a développé un contrôle de soi inégalé grâce à la méditation et à la réflexion introspective. Cette discipline lui confère une résistance à toute forme de torture psychologique et de manipulation mentale, sans précédent.
Maître Sculpteur : Après des décennies à façonner des bouddhas et diverses œuvres dans son dojo, affinant ainsi sa maîtrise de l'art, Aldia est devenu un véritable virtuose dans l'art de la sculpture. Ses créations ont atteint un niveau de perfection tel que la plupart d'entre elles ont été imprégnées inconsciemment de son Nen. Son œuvre la plus remarquable reste son mannequin animé, utilisé pour s'entraîner, preuve incontestable de son savoir-faire inégalé.
Forme démoniaque : Conséquences de son Voyage vers le Continent Caché : Après son périple sur le Continent Caché, Aldia se trouve corrompu par un démon qui le gangrène et le tourmente de l'intérieur, cherchant à s'emparer de son corps pour semer la désolation et la destruction. Lorsque le démon prend le dessus, Aldia perd le contrôle de ses mouvements et de ses actions, tandis que son apparence subit une métamorphose significative. De plus, sa force physique est décuplée, bien que la

précision de son Nen soit diminuée. Sous cette forme, les idéaux de paix et de clémence qui guidaient Aldia ne sont plus, laissant place à l'utilisation totale de ses capacités, combinées aux techniques les plus létales de son art martial.
Nen
Maître du Renforcement, Aldia exploite son aura pour décupler ses capacités naturelles et sublimer ses talents innés. Sa prodigieuse aptitude lui permet d'amplifier sa musculature monstrueuse et d'élever sa résistance à des niveaux largement surhumains. De plus, sa capacité de récupération est extraordinairement accélérée, lui permettant de guérir de blessures bien plus rapidement que la norme. Parallèlement, il a atteint une maîtrise parfaite de l'Émission et de la Transformation, deux aspects qu'il incorpore à ses techniques, tout en manifestant une affinité particulière avec la Manipulation.
En tant que praticien de Nen d'une puissance exceptionnelle, Aldia se distingue comme un véritable prodige, ayant assimilé la plupart des principes dès son plus jeune âge. Sa longue existence lui a permis d'apprendre des multiples grands-maîtres du Nen, qui ont contribué à perfectionner son habileté personnelle. Ainsi, il possède une connaissance étendue de tous les principes, des plus fondamentaux aux plus avancés, ainsi que de tous les types de Nen, y compris ceux qu'il ne maîtrise pas directement.
Capable de maintenir un Ren pendant de longues périodes, Aldia émane une aura subtile et raffinée, lui permettant de mobiliser le minimum d'énergie nécessaire pour ses techniques, et lui conférant une imprévisibilité redoutable. Teintée de violet, son aura est ponctuée de décharges pourpres et noires, un phénomène accentué par son Hatsu, qui entoure régulièrement son corps. Cette maîtrise est sublimée par une POM extraordinairement élevée, ainsi qu'une totale maîtrise du Nen des flammes, fruit de décennies de méditation assidue.
Nen d’Aldia : Renforcement
Type : Renforcement, Transformation & Émission
Sublimation Incorporelle (魂の真髄, La Quintessence de l’Âme)



Type : Transformation & Émission
La principale capacité d'Aldia, intrinsèquement liée à l'art martial qu'il a créé : le Tamashīnokaihō.
Cet art martial repose sur l'aspiration à transcender les limites traditionnelles de la pratique martiale, en sublimant les techniques pour les exécuter à leur plein potentiel. Les coups et techniques du Tamashīnokaihō qu'Aldia utilise reflètent son identité et son parcours personnel.
Ainsi, la Sublimation Incorporelle, lui permet de repousser les frontières du possible et d'imprégner ses attaques de propriétés symboliques, en rapport avec leur nom ou leur origine.
Prenons l'exemple du Poing Électrique du Dieu du Vent, une technique inspirée par Fūjin, le dieu du vent de la mythologie japonaise, qui a profondément influencé Aldia. Lorsqu'il utilise cette technique, son bras et son torse sont enveloppés d'électricité, qu'il libère ensuite sur son adversaire, le paralysant et le projetant dans les airs.
En résumé, alors que la plupart des coups classiques d'Aldia sont naturellement améliorés par le Renforcement, les techniques du Tamashīnokaihō acquièrent des propriétés électriques et ignées grâce à la Transformation. Cela s'applique non seulement aux coups et aux frappes, mais aussi aux projections et aux soumissions. Ainsi, une grande variété de techniques sont non seulement renforcées par une force brute, mais aussi par les effets spécifiques qu'elles provoquent sur la cible.
Ce Hatsu est la base des autres capacités d'Aldia, qui portent également des noms évoquant des moments clés de sa vie.
Furie d’Enma (憎しみの炎, Les Flammes de la Haine)


Aldia utilise une technique pour attaquer à distance et prendre son opposant en étau une fois que ce dernier est lancé dans les airs ou paralysé. Le nom de cette technique fait référence à Enma, Roi de l'Enfer dans la mythologie japonaise.
Pour l’utiliser, Aldia concentre et comprime son aura à l’aide de ses deux paumes pour former une sphère ultra-dense, qu’il transforme en boule de feu ardente et électrique. Une fois pleinement formée, cette boule de feu est relâchée à toute vitesse vers la direction souhaitée.
Il peut également la former en plaçant ses deux paumes vers la même direction.
Type : Renforcement & Émission
Projection Astrale (さまよう心, L’Esprit Vagabond)



Le point culminant de la méditation d’Aldia.
Après des décennies de contemplation et d’introspection, Aldia a développé une technique considérée comme l'apogée du contrôle de soi et de l’élévation spirituelle : la Projection Astrale.
En combinant parfaitement les principes de Renforcement et d’Émission, Aldia projette une silhouette auratique dans la direction souhaitée. Une fois cette projection immobilisée, le corps physique d’Aldia la rejoint à une vitesse fulgurante, tout en demeurant intangible.
Plus la silhouette projetée est éloignée, plus le temps nécessaire pour que le corps physique d’Aldia la rejoigne est long. De plus, il est impossible pour Aldia de projeter plusieurs silhouettes simultanément, et il ne peut pas attaquer pendant la phase de déplacement, son corps étant alors intangible. Il lui est aussi impossible d'effectuer les Projections Astrales à la chaîne, cette capacité lui demandant de se concentrer et de réguler son aura au moins dix secondes avant de pouvoir la réutiliser.
Cette technique constitue le fondement du Nyoishou et des Tourments Intérieurs, et Aldia l’utilise principalement sur de courtes distances.
Type : Renforcement
Nyoishou (天体式, Cérémonie Céleste)



Nyoishou est la preuve manifeste de la grande maîtrise du Nen d’Aldia.
Cette technique consiste en une couche de Nen sous pression, formée grâce au Ten sous ses pieds, qui peut varier en hauteur, lui permettant ainsi de flotter dans les airs et de se déplacer horizontalement dans la direction souhaitée. L’aura reste en contact avec le corps d’Aldia, sans être émise, et ne s'écoule pas, mais plutôt "roule", circulant rapidement vers le sol avant de remonter vers son corps, à la manière de chenilles mécaniques. Plus la hauteur de lévitation est élevée, plus la quantité et l’afflux d’aura nécessaires sont importants.
Grâce à cette technique, Aldia est capable d'attaquer depuis les airs, d'utiliser certaines projections dévastatrices, ainsi que d'éviter divers dangers, tout en bénéficiant d'une mobilité accrue.
Type : Émission & Manipulation
Tourments Intérieurs (辺獄のへそ, L’Ombilic des Limbes)

La dernière technique conçue par Aldia repose sur la projection astrale et ses expériences passées.
Pour l’utiliser, Aldia projette une silhouette d’aura vers son adversaire. Chaque fois que cette silhouette traverse son ennemi, elle s’imprègne de Nen pour activer les Tourments Intérieurs. L’aura ainsi déposée entre en résonance avec l'opposant, faisant remonter à la surface ses démons intérieurs : hontes, regrets, remords, cauchemars, amertumes et désespoirs. Ces éléments se manifestent sous forme de visions distinctes, personnalisées pour la victime.
Bien que ces visions puissent durer longtemps en apparence, le temps réel écoulé ne sera que de quelques secondes, durant lesquelles l’adversaire restera paralysé. Ces visions, perçues de manière très rapide mais parfaitement claire, éliminent l’effet d’une torture psychologique prolongée liée à une illusion temporelle.
Cependant, pour que cette technique soit efficace, Aldia doit respecter deux conditions impératives :
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Il doit d'abord lancer une silhouette sur l’adversaire et l’atteindre.
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Lorsque l’adversaire est confronté à ses Tourments Intérieurs, Aldia subit simultanément des visions liées à ses propres afflictions. Bien qu'il ait développé une certaine résilience face à celles-ci, lui permettant de reprendre le contrôle rapidement, il n’en demeure pas moins affecté et subit une torture psychologique.
En résumé, cette technique permet à Aldia de projeter astralement ses tourments intérieurs sur son adversaire, se les infligeant à lui-même par la même occasion, laissant les deux parties paralysées. Il est à noter que cette capacité ne fonctionnera pas contre des utilisateurs de la Manipulation qui se manipulent eux-mêmes ou des utilisateurs de Nen possédant une capacité contrant directement les Tourments Intérieurs.
Paradoxalement, bien qu'il s'agisse de la dernière technique qu'Aldia ait élaborée après son retour du Continent Caché, c’est celle qu'il préfère utiliser en premier lieu. Cette approche lui permet d’éviter le conflit direct tout en offrant à son adversaire une chance de se confronter à ses propres démons et d’évoluer.
Forme démoniaque
Lorsque le Démon reprend le dessus sur le corps d’Aldia, son aura subit une transformation radicale : elle devient terriblement sinistre, perdant toute la splendeur et la pureté qui caractérisent le chef des Trois Clans. Bien que tout aussi intense, elle se manifeste de manière beaucoup plus violente, arborant une teinte sombre oscillant entre le pourpre et le rouge, et adoptant une forme plus brute et menaçante. Dans cet état, l’aura globale d’Aldia est décuplée, tout comme ses capacités physiques, reflétant sa soif de sang.
Cependant, étant donné qu’Aldia n’a plus le contrôle de son corps, il est incapable d’utiliser le Nyoishou et les Tourments Intérieurs, et sa Projection Astrale est considérablement affaiblie. En contrepartie, la Furie d’Enma se modifie légèrement, lui conférant une nouvelle capacité : le Brasier d’Enma.
Type : Transformation & Émission
Furie d’Enma (憎しみの炎, Les Flammes de la Haine)

Sous sa forme démoniaque, la Furie d’Enma conserve ses propriétés fondamentales. Cependant, elle est désormais émise par la gueule béante située sur l’abdomen d’Aldia. De plus, sa vitesse de projection est encore accrue, offrant au reste du corps une opportunité de se protéger pendant l’attaque, puisqu'il n'est plus nécessaire de réunir ses paumes.
Type : Transformation & Émission
Brasier d’Enma (この世の地獄, L’Enfer sur Terre)

La quintessence de la violence et de la bestialité de la forme démoniaque trouve son apogée dans le Brasier d’Enma. Émanant de la Furie d’Enma, ce Brasier se présente sous la forme d'une vague de flammes simple mais redoutablement efficace, projetée avec une pression démesurée par la gueule béante. Cette déferlante ardente culmine en une Furie d’Enma lancée tel un bouquet final, ajoutant une touche explosive à son pouvoir dévastateur.
Notes
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Le nom d'Aldia tient son origine des noms germanique, vieux norrois et vieil allemand Alda et Adal, signifiant respectivement « sage » et « noble honorable ».
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De manière assez cocasse, une de ses belles-filles se nomme Enma, portant le même nom que sa capacité. Bien évidemment, il n'y a aucun lien entre les deux, et Aldia avait déjà donné un nom à sa technique bien avant de rencontrer la bru éponyme.
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Aldia possède une extrême tolérance à la faim et à la soif, pouvant survivre bien plus longtemps que la moyenne sans ces deux besoin vitaux. On ne sait pas s'il s'agit d'une disposition naturelle ou une conséquence de son ascétisme intense lors de son exil.
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Bien qu'Aldia ne soit pas croyant tel les moines du Temple Senpou, il consdère néanmoins que l'âme de l'individu existe belle et bien, et qu'elle peut être ternie ou magnifiée en fonction des actions de la personne et de ses expériences.
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Malgré le nombre conséquent d'épouses, Aldia n'a absolument aucune préférence ou faveur, et aime inconditionnellement chacune de ses amantes. En outre, les années d'exil n'ont nullement changé ses sentiments, et il en est de même pour ses concubines, attendant, pour celles ayant survécu, toujours son retour, en particulier Rachel et Bleak.